Le président de la coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire déplore la perte incommensurable enregistrée dans le district d'Abidjan à l'occasion de la grève des transporteurs. Il l'a regrettée hier sur Onuci-Fm.
En ce qui nous concerne, il faut reconnaître que les pertes sont incommensurables. Pour le seul district d'Abidjan, nous perdons par jour pas moins de 3,400 milliards par rapport aux 22000 taxis compteurs et Woro Woro confondus et 6000 Gbakas qui roulent. Donc ce manque à gagner est considérable.
Quelle est la position de la coordination des gares routières face à ce mouvement de débrayage. ?
Nous sommes les patrons de nos jeunes gens qui ont déposé un préavis de grève. Il nous l'ont d'abord déposé avant de le déposer au niveau du gouvernement. Donc nous avons donné toute notre caution. Nous avons obligation de leur donner le feu vert et de leur permettre de revendiquer leur droit qui est aussi le droit de la corporation. Donc nous soutenons la démarche qui est de permettre au transporteur de Côte d'Ivoire de pouvoir avoir le gasoil au même prix dans toutes les zones. C'est-à-dire dans la zone Cno comme dans la zone gouvernementale. Il est important que le gasoil puisse être vendu à un prix uniforme sur tout le territoire national. On ne peut pas payer le gasoil à 550 f à Bouaké et le payer à 645 F à Abidjan et pourvoir le transport dans les 2 zones. ça fait 2 poids 2 mesures.
Retranscrit François Bécanthy
Sur Onu-fm