La ville de Grand Bassam abrite du 11 au 17 Avril le 5ème congrès de l'Association africaine des femmes en géosciences (Aawg) sur le thème: " femmes et géosciences pour la paix ". Le choix de la Côte d'Ivoire, selon Mme Téa Juliette, présidente d'Aawg-Ci et secrétaire générale Aawg-Afrique, est inspiré par la volonté d'apporter un soutien franc au peuple ivoirien et à ses dirigeants qui traversent une crise grave depuis septembre 2002. Après le mot de bienvenue de Dr Aubrey Gilberte, représentant le maire de Bassam, Pr Ezzoura Errami, présidente Aawg-Afrique, a relevé que créée en 1995, l'Aawg compte aujourd'hui 300 membres représentant 29 pays y compris des pays non africains (Australie, France, Inde, Belgique, Allemagne) et trois sections (Ouganda, Côte d'Ivoire et Sénégal). Cette "Association, a-t-elle dit, a pour mission entre autres de promouvoir les sciences de la terre auprès des femmes, de créer un forum de discussion, de stimuler la coopération avec les autres associations engagées dans la géoscience, de promouvoir le développement durable pour la bonne gestion des ressources naturelles du continent, et enfin d'identifier les sites géologiques d'Afrique à préserver en vue d'une campagne de sensibilisation de la société". La 6ème conférence, a-t-elle ajouté, sera organisée en 2012 au Cameroun. L'"Appel" de Grand Bassam, lu par Goli Marcelle, a invité les uns et les autres à la paix et à l'harmonie pour un redécollage socio-économique. Représentante du ministre des Mines et de l'énergie, Mme Dadié Sylvie a dit tout l'intérêt que voue le gouvernement aux assises d'Aawg. La Côte d' Ivoire, la Tunisie, le Cameroun, l'Ouganda, le Ghana, l'Afrique du sud, le Congo Brazza, l'Egypte, le Maroc, le Kenya, le Nigéria, le Sénégal et Djibouti sont les pays participant au congrès.
Diarrassouba Sory