mardi 13 avril 2010 par Nord-Sud

Selon Diabaté Losséni (porte-parole du Ccsat), après une rencontre en début soirée avec le ministre des Transports, Flindé Albert, et le porte-parole du président de la République, Gervais Coulibaly (le facilitateur), aucune réponse n'a été trouvée pour apaiser véritablement les transporteurs. Hormis quelques promesses faites par le ministre de tutelle. Il s'agit du paiement d'un montant forfaitaire en lieu et place de la vignette de transport pour la mutation des véhicules personnels. Puisque ces types d'automobiles paient déjà une première vignette. Concernant le permis ancienne formule, des dispositions seront prises de sorte que les chauffeurs professionnels puissent utiliser ce document jusqu'à la fin de sa date de validité. Au niveau du carburant, rien de concret n'a été obtenu. Donc, le facilitateur a promis de rentrer en contact avec le ministre des Mines et de l'Energie pour qu'on puisse discuter. Or, c'est notre principale revendication. Nous avons donc décidé de maintenir la grève pour que le gouvernement revoie les prix à la pompe à la baisse, tape-t-il du poing sur la table. En dépit de la fermeté du Ccsat, le patronat des transporteurs par la voix de Diaby Ibrahima, a appelé sur les antennes de la télévision nationale (édition de 20h), les transporteurs à la reprise. Cet appel sera-t-il entendu? Surtout que le Ccsat semble mieux maîtriser son affaire. Il lui a fallu plusieurs tournées de sensibilisation et d'explication dans les différentes communes d'Abidjan et ses périphéries. Ce comité présidé par un président, trois vice-présidents et deux porte-parole, a même mis en place un directoire pour recenser toutes les préoccupations du secteur des transports, sans exception. Afin d'engager de façon concertée, un mouvement de grève qui a paralysé la capitale économique, Yamoussoukro (capitale politique) et d'autres villes de l'intérieur.

Cissé Cheick Ely

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