jeudi 25 février 2010 par Le Nouveau Réveil

Toutes les décisions et mesures à prendre doivent l'être dans le cadre et sur la base de l'Accord de Marcoussis­Kléber endossé par l'accord de Pretoria et l'Accord Politique de Ouagadougou, de manière à sauvegarder les acquits et à relancer le processus électoral afin que l'élection présidentielle puisse se tenir au plus tôt dans les deux mois qui viennent.

1- LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE
La dissolution de la CEI porte gravement atteinte au processus électoral et de sortie de crise qui risque d'être indûment retardé, dès lors qu'elle conduit à recomposer la CEI Centrale, les Commissions Electorales Locales et les Commissions Electorales de la diaspora.
Pour gagner du temps, pour faciliter et accélérer le processus, le PIT propose que la CEI soit maintenue en l'état, et que seuls le Président de la Commission Electorale Centrale et ses Vice-présidents impliqués soient remerciés; leur parti devant proposer des personnalités pour les remplacer au poste qu'ils occupaient.
Des dispositions doivent être prises dans le sens de la rigueur et de la transparence de la gestion, en renforçant l'autonomie financière, l'indépendance et l'impartialité de la CEI ; le fonctionnement de la CEI doit reposer sur le consensus.

II - LE GOUVERNEMENT
Il doit être formé sur la base des accords conclus (Marcoussis- Kléber, Pretoria, Ouagadougou) et des engagements pris; cela suppose que les partis politiques ne doivent pas en être exclus.

Ill-LE CHEF D'ETAT
Pour s'être ingéré, indûment, dans le processus électoral, et dans la crainte des pressions que le Chef d'Etat ne manquera pas d'exercer sur la CEI, le PIT demande que le Chef d'Etat démissionne; au surplus, le PIT considère que le candidat Gbagbo, comme tout candidat, ne doit, en aucune manière, interférer dans le processus électoral, devant choisir entre la conduite du processus et le statut de candidat; on est l'un ou on est l'autre, on ne peut être les deux à la fois.
Dans un esprit d'ouverture et de conciliation, à titre de compromis, le PIT est prêt à accepter que le Chef d'Etat demeure à son poste, à condition qu'il prenne solennellement l'engagement de se retirer de la conduite du processus électoral et de n'influer en aucune manière sur le cours du processus, à condition, également qu'il s'engage à ne plus recourir à l'article 48 de la Constitution jusqu'à la fin de l'élection présidentielle, en s'interdisant tout action de nature à perturber le processus qui doit parvenir à son terme au plus tôt.

IV - LA PROCEDURE OU LA DEMARCHE A SUIVRE: LA CONCERTANTION
Toutes ces dispositions doivent faire l'objet de concertations permettant d'obtenir un consensus minimal sur l'ensemble des questions en présence; la question de la CEI devant être réglée préalablement.
a) Les participants à la concertation
- Les Partis signataires de Marcoussis-Kleber ;
- La convention de la société civile;
- Le forum des religieux;
- L'organisation des Rois et Chefs Traditionnels;
- Les opérateurs économiques;
- Les représentants des candidats.
Le nombre de représentants par formation restant à définir.
b) Qui convoque la concertation? (il s'agit d'une plénière de synthèse)
Monsieur le Premier Ministre.
c) La date et durée
Le plus tôt possible par exemple, le week-end du samedi 20 ou dimanche 21 février 2010 au plus tard, une seule journée.
d) La forme
Une plénière au cours de laquelle Monsieur le Premier Ministre fera la synthèse des différentes rencontres; synthèse qui fera l'objet d'échanges pour enrichir et préciser les propositions des différentes parties et dégager un consensus devant permettre à Monsieur le Premier Ministre d'agir en toute confiance; ces concertations et le consensus en résultant, conféreront légitimité et autorité aux organes chargés de conduire le processus.!.
Pour le Président
P/O KADI AKA
Pour le Comité Communication du Comité central du PIT
Traoré Jean-Jacques





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