mercredi 24 février 2010 par Notre Vision

L'ingratitude, dit-on, est la vertu la mieux partagée dans ce monde. Sinon comment comprendre et qualifier l'attitude du Directeur financier de la présidence, qui n'a pas hésité à mettre les braves paysans ivoiriens en posture de combat contre le Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Au point que la majorité dit aujourd'hui ne plus le soutenir. Par la faute de celui, en qui, il a fait confiance, en lui donnant à gérer les caisses du palais présidentiel.

Jacques Anouma est tout simplement méchant. Car, comprendre que de simple comptable à Air France, celui-ci parachuté à la direction financière de la présidence grâce au Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, il puisse poser des actes qui braquent les paysans contre son bienfaiteur.
En effet, par courrier daté le 21 novembre 2003, référencé PCG/DG/kam/0903/03, le Président du Conseil de Gestion du Fonds de Développement et de Promotion des Activités des Producteurs de Café et de Cacao en sigle FDPCC, Henri Kassy Amouzou, transmettait au nom de sa structure à la présidence de la République, un chèque d'une valeur de 2.000.000.000 de francs CFA. Pour, dit-il soulager les producteurs de café cacao, déplacés et victimes de guerre. Cette énorme manne est tombée malheureusement dans les mains de Jacques Anouma. Quoi de plus normal puisque l'homme est l'argentier du palais présidentiel. Cependant, pour les pauvres paysans, l'argent a été bel et bien perçu par Jacques Anouma qui a signé lui-même la décharge (voir fac similé), disparaitra par enchantement des caisses de la Présidence. Pour une destination inconnue. Alors que ladite somme a été débitée sur le compte Fonds de DVPT & PROMO N° A0092 01010 001641010187 06, logé à la CAA grâce au chèque N°4795477 émis à cet effet. Alors questions : où seraient passés les 2 milliards des paysans déplacés et victimes de guerre ? Pourquoi les paysans n'ont-ils pas pu bénéficier de ce geste de leurs pairs alors que l'argent était destiné à être partagé avec équité, mieux au prorata des paysans comme le souhaitait les donateurs ? Des interrogations qui sont demeurées sans réponse depuis 05 ans et laissent planer des doutes quant à la réelle destination de ce pactole. Voulant en savoir plus, nous avons fouiné et des informations de sources concordantes, font ressortir que le directeur financier de la présidence, Jacques Anouma, a bel et bien perçu les 2 milliards. Seulement, ceux-ci, n'auraient pas été reversés dans les coffres forts du palais. Mieux, face à la pression des paysans bénéficiaires et des donateurs, jacques Anouma, aurait nié les faits selon lesquels il n'aurait perçu aucun centime et juré la main sur le c?ur devant le Chef de l'Etat, que ladite somme n'aurait jamais été perçue par le palais. Ce que les enquêtes d'un cabinet d'expertise en graphologie ont démontré le contraire en prouvant par A+B que le directeur financier avait bel et bien retiré l'argent eu égard à la conformité de signature. Abattu, le président Laurent Gbagbo, n'aurait eu qu'à avaler sa colère tout en nommant un adjoint à ce dernier. Le temps pour lui de régler d'abord les problèmes politiques. Aujourd'hui, les paysans, qui croyaient en la bonne foi du chef de l'Etat, las d'attendre pendant 05 ans, ont décidé de tourner casaque. Ainsi, dans les zones de Duékoué, Man, Bangolo, Guiglo, Toulepleu, Bloléquin, Bouaké, Bodokro, l'ensemble des paysans rencontrés ont décidé d'infliger un vote sanction au candidat Laurent Gbagbo. Qui a laissé son directeur financier les spolier du fruit de leur dur labeur. Toujours selon les dires d'un patron de presse très proche de Jacques Anouma, propriétaire d'un titre aux informations directes, qui n'avait pas hésité de nous donner copie dudit document parce que ne parvenant plus à voir son ami Jacques, le directeur financier du palais ne craignait rien dans cette affaire. Car, il avait mis les 2 milliards à la disposition personnelle du Chef de l'Etat. Qui faisait semblant de comprendre leur douleur. Vrai ou faux, personne ne saurait le dire. Mais un fait si sûr, c'est que ce dossier n'émeut guerre le président de la FIF, qui non content d'avoir détruit le football ivoirien, nargue le chef de l'Etat. Mettant ainsi celui-ci et son pouvoir en danger.

YANN-INES

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