mercredi 24 février 2010 par Le nouveau navire

Sept ans de crise, ce n'est pas sept jours. Le peuple a murmuré. Les murmures se sont transformés en grognes. Et, les grognes ne sont pas loin de se traduire en véritables cris de détresse à travers les artères des différentes villes de la Côte d'Ivoire. Il est temps de regarder dans le rétroviseur. Une minorité qui se réclame majoritaire, "la majorité" vit très bien là où la vraie majorité a du mal à joindre les deux bouts. L'argent du contribuable est utilisé à d'autres fins. L'Etat ne fait plus face à ses engagements. Tellement ceux qui doivent mettre à exécution les contrats sont préoccupés à se mettre plein les poches. Conséquence : La Côte d'Ivoire est confrontée au délestage. Au moment où l'incertitude a atteint un degré très élevé. De l'autre côté du rideau, on continue de piller les ressources. Les opérateurs économiques n'ont plus de voix. Ils n'ont que leurs yeux pour payer les impôts et taxes. Un cafouillage qui arrange des personnes sans foi ni loi. Pour combien de temps ? Il faut éviter que le peuple transforme sa douleur et fatigue en cri de détresse en prenant la rue. C'est en ce moment que "la majorité" dont des personnes se réclament à cor et à cri verra la vérité. Il n'est pas encore tard pour se ressaisir.

Par Sériba Koné

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