Les directions de l'informatique et des recettes douanières ivoiriennes sont les véritables poumons des douanes. Mais
Pour l'année 2010, la direction générale des douanes ivoiriennes a décidé de sécuriser ses recettes pour atteindre son objectif. Plus de 900 milliards Fcfa contre plus de 780 en 2009. Pour y parvenir, le Directeur général, le colonel major Alphonse Mangly, a besoin de la conjugaison de l'effort des agents des douanes et particulièrement ceux des directions de l'informatique et des recettes douanières.
La direction de l'informatique
La direction de l'informatique des douanes ivoiriennes est assurée par le colonel Thia Labi Dominique. Cette direction a fait feu de tout bois dans ce que la presse a qualifié en avril 2009 "affaire 20 milliards Fcfa". Le commandant Kouamé Yao Anne-Marie, son sous-directeur n'a pas été épargnée. A ce jour, les résultats de l'audit, dit-on, diligentée par la direction générale pour déterminer les tenants et les aboutissants ne sont encore rendus publics. Pourtant, cette direction a pour objectif premier "de sécuriser les recettes douanières et de faciliter la procédure de dédouanement des marchandises". Cette fâcheuse parenthèse doublée d'intoxication et de manipulation semble refermée. Le mot d'ordre aujourd'hui est de donner un visage reluisant au poumon de l'économie en atteignant l'objectif que s'est assigné la direction générale pour l'année 2010. Le Système de dédouanement autorisé des marchandises (Sydam), adapté aux besoins propres de la Côte d'Ivoire dit, Sydam world a certes connu des perturbations en fin d'année 2009 mais, tout semble bien parti. C'est un système qui couvre l'ensemble des fonctionnalités de dédouanement, de l'arrivée de la marchandise jusqu'à sa sortie du territoire douanier, en passant par la gestion du tarif intégré et la gestion du Transit routier inter-Etat (Trie). Ainsi se résume le travail assigné colonel Thia Labi Dominique et ses collaborateurs. Ont-ils besoin de promotion ou doit-on les brandir comme de vulgaires bandits à cols blancs à travers la presse ? En tout état de cause, il y a lieu de parler le même langage en douanes. Pour la sécurisation des recettes qui passent aussi par cette direction.
La Direction du recouvrement ou des recettes
La direction des recettes douanières ou direction du recouvrement est dirigée par un receveur principal, le colonel Marcellin Gnako. Il à été nommé par décret pris en conseil des ministres, avec rang de directeur, et a compétence sur tout le territoire national. A cet effet, il est chargé du suivi du recouvrement des droits, taxes et autres redevances effectués par les recettes des douanes, de la centralisation de la comptabilité des droits et du contentieux du recouvrement. Le colonel Marcellin Gnako est secondé dans ses tâches par des Fondés de Pouvoir et un sous-directeur nommé par arrêté du ministre de l'Economie et des Finances. Ses collaborateurs directs sont Mme N'Gussean fondé de pouvoir, nommée par le Trésor avec rang de sous-directeur. Cette dame n'est pas douanière, elle représente en quelque sorte le relais entre le Trésor public national et l'administration des douanes. Quant au colonel Kamagaté Ibrahim, l'un des sous- directeurs bien qu'il soit fondé de pouvoir avec rang de sous-directeur, est douanier. Son rôle est plus complexe et stressant. Il sert de courroie de transmission entre son directeur et les clients. Son chef hiérarchique attend beaucoup de lui dans le cadre de la centralisation de la comptabilité des droits, taxes et autres redevances. Ainsi que du contentieux et du recouvrement. C'est le travail de cette équipe qui gagne en notoriété qui a été récompensé récemment. Le colonel Marcellin Gnako a été primé par l'Organisation mondiale des douanes (Omd) lors de la journée mondiale dédiée à cette organisation. La direction générale des douanes entend réaliser pour l'année 2010, plus 972 milliards Fcfa de recettes contre 787 en 2009. Des dispositions ont été prises à cet effet par les différentes directions des douanes, et les plans d'actions élaborés sont prêts. Le colonel major Alphonse Mangly Dg des douanes fait confiance à ses hommes qui, malgré tout ce qui leur est reproché ces deux dernières années sont récompensés par l'Omd. Il n'y a donc pas de feu en la demeure comme veulent le faire croire certains confrères à travers des informations qui frisent la division au sein d'une administration qui a, plus que jamais, besoin de cohésion. Ce n'est pas le moment de payer en monnaie de singe les vrais pourvoyeurs de fonds de l'administration douanière. Il y a même lieu de faire leur promotion pour cadrer avec l'objectif du Dg Alphonse Mangly."Je ferai la promotion de mes agents à travers les ressources humaines", avait dit le Dg dès sa prise de fonction.
Sériba Koné