Arrivé dans la capitale politique ivoirienne, le vice-président de la jeunesse pour la démocratie et la paix, a instruit ses camarades le samedi dernier au QG de la délégation départementale du RDR. En face des différents responsables des jeunes des partis du rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix, l'envoyé spécial du président en exercice, Karamoko Yayoro, n'a pas fait dans la dentelle : L'heure est grave. Et nous, jeunes du rassemblement pour la démocratie et la paix, nous ne devons pas rester en marge de la situation politique de notre pays. Je vous interpelle à la remobilisation afin de vous dresser par tous les moyens contre le FPI qui a choisi la voie de la calomnie pour mettre à mal le processus électoral, a-t-il recommandé à ses camardes de l'intérieur du pays. Pour lui, l'heure est venue de faire obstruction au FPI par tous les moyens et d'empêcher la radiation d'un Ivoirien sur la liste électorale en confection par la CEI. Le RJP est en colère contre Laurent Gbagbo, chef de l'Etat et son ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, qui, dans leur sale besogne, veulent confisquer le pouvoir, a-t-il rappelé. Selon lui, le code de la nationalité ne se trouve, ni avec ni Gbagbo, ni avec Désiré Tagro. C'est pourquoi, dit-il, dans leur tentative de menace du contentieux électoral, et rayer les 1.033.000 personnes de la liste électorale, ne doit pas être acceptée par les jeunes des partis Houphouëtistes. La Côte d'Ivoire, poursuit-il, ne se limite ni à la refondation ni à Laurent Gbagbo. Encore moins à un ministre.
En retour, le président du RJDP de la région des Lacs, entouré de ses camardes dont Ben Ahui de la JPCI, Kouadio Raphaël de la JUDPCI, de celui de la JMFA, a rassuré le vice-président national de leur détermination de s'opposer à l'immixtion du FPI dans les affaires de la CEI. Nous restons à l'écoute du mot d'ordre du bureau national, et croyez-moi, qu'aucun tribunal dans la région des Lacs ne va siéger sous l'autorité du FPI, a-t-il lancé.
Ouattara Boubacar, a poursuivi sa mission à Toumodi où hier, de nombreux jeunes l'attendaient pour échanger.
Jacquelin Mintoh