mercredi 3 février 2010 par Le Nouveau Réveil

Zio Moussa (Pdt de l'Olped) : C'est une grosse perte pour la presse ivoirienne

"Je connais bien Criwa Zeli Paulin pour avoir longtemps travaillé avec lui. Je retiens trois choses de ce monsieur. Sa disponibilité, son dynamisme et sa volonté d'apprendre. Disponible parce que Criwa n'a jamais refusé une seule des missions qu'on lui confiait. Il a été, par exemple la cheville ouvrière des 39èmes assises de l'Upf. Dynamique parce qu'il vient d'apporter assez d'innovations à l'Unjci et a ouvert de sérieux projets. Sa volonté d'apprendre, pour moi, se traduit par le fait qu'il continuait d'aller à l'école malgré tout. Récemment, il était venu me soumettre le choix du thème de son mémoire. Qu'on puisse honorer sa mémoire de la plus belle manière et que l'Unjci continue les grands chantiers qu'il a ouverts pour le bonheur de tous les journalistes de Côte d'Ivoire. Sa mort est une grosse perte pour la presse ivoirienne".

Sangaré Abdoulaye (Pca du Gepci) : " Nous avons perdu un sincère collaborateur "

" Criwa Zeli a été un journaliste très conscient des règles de l'éthique et de la déontologie journalistique. Il est l'un des dignes héritiers de la génération de quatre - vingt - dix. C'est un infatigable combattant pour la liberté de la presse mais aussi pour l'amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes. Il était à la fois avec les travailleurs et avec les employeurs. Le Gepci s'incline devant sa mémoire et exprime ses condoléances à sa rédaction, à l'ensemble des journalistes et à sa famille biologique. Pour moi, il a toujours été un garçon très respectueux, courtois, souriant et très disponible. Je l'admirais beaucoup pour les énormes qualités qu'il cultivait. C'est dommage. Qu'il soit très tôt parti. Nous avons perdu un sincère collaborateur ".

Guillaume Gbato (Secrétaire général du Synappci) : C'est un digne fils de la presse qui s'en va

"C'est la tristesse généralisée. On est abattu parce qu'on s'attendait à tout sauf à cette nouvelle. C'est vrai qu'on savait Criwa fatigué, mais pas à s'imaginer que les choses allaient évoluer de cette façon. C'est une grande perte pour la presse, en général, mais aussi pour les mouvements associatifs. Il a été de tous les combats. Pour le Synappci, c'est une grande perte. Criwa est un militant engagé pour le bonheur de la presse privée. C'est un digne fils de la presse qui s'en va, un digne fils de la Côte d'Ivoire. C'est un gâchis ".

JMK Ahoussou (Dp de l'Inter) :C'est la mémoire vivante de l'Unjci qui s'en va

"Entré au quotidien l'Inter en 2000, Criwa n'a pas mis du temps à dévoiler son professionnalisme qui m'a beaucoup marqué. Il a d'ailleurs donné sa griffe au service international de notre canard qu'il a fait connaître auprès des chancelleries. C'est quelqu'un d'assez pointu, un grand bosseur.

Criwa a démontré son dynamisme durant les trois mandats de l'union, au cours desquels il a occupé le poste de secrétaire général avant d'être lui-même président. Beaucoup d'innovations portent sa griffe pour parler par exemple du projet immobilier avec une banque de la place. C'est la mémoire vivante de l'Unjci qui s'en va. Mais un mal qu'on n'arrive pas à identifier un mal mystique africain qu'on prend lorsqu'on devient célèbre parce que plus important dans la société l'a emporté. Il est le 3ème grand journaliste qui meurt dans sa région et c'est curieux. Et cela me fait penser à feu Diégou Bailly.

Bagnon Guy Richard (Frère cadet de Criwa Zéli) : Son médecin dit qu'il s'agit d'une anémie sévère

Depuis le 13 janvier, date du déjeuner de la presse, mon grand frère ne s'est plus retrouvé. Il ne partait plus au service. J'ai donc décidé de le faire partir à l'intérieur du pays pour mieux se reposer. Malheureusement, cela n'a pas porté. Comme son état se dégradait, nous sommes revenus à Abidjan. Son médecin nous a dit qu'il s'agit d'une anémie sévère. Il était tout le temps fatigué. Sa mort est une grande perte pour notre famille, pour le village de Onytabré (Gagnoa).

Mais surtout pour son épouse avec qui il a eu quatre enfants, trois garçons et une fille. A 42 ans, j'estime que mon grand frère est parti trop jeune et nous ne finirons jamais de le regretter.

Propos recueillis par DJE KM et Dieusmonde Tadet

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