Depuis hier mardi aux environs de 2 heures du matin, les populations de la région des lacs à l'instar d'autres villes de notre très cher pays sont plongées dans le noir. Et pour cause, selon le communiqué émanant de la direction générale de l'électricité " Suite à une avarie survenue sur un groupe important du parc de production du réseau ivoirien, la fourniture de l'électricité pourrait être perturbée sur l'ensemble du territoire de février à mai 2010. " Chose que ne digèrent pas les populations dans leur ensemble mais surtout les opérateurs économiques de la cité des crocodiles qui tiennent pour coupable le pouvoir Fpi avec à sa tête Laurent Gbagbo. Ainsi pour M. A Magloire, opérateur économique au quartier Habitat, c'est regrettable ce qui arrive à la Côte d'Ivoire : "Nous n'avons pas pu travailler aujourd'hui faute d'électricité. C'est vraiment regrettable ce qui nous arrive. Un pays comme la Côte d'Ivoire ne doit plus connaître ces genres de situations surtout que les présidents Houphouët et Bédié avaient tout construit pour le bonheur des Ivoiriens. Quand un pouvoir arrive et qu'il ne peut pas construire de nouvelles choses, il se doit d'entretenir ce que les autres ont fait. Sinon, ce n'est pas la peine", a-t-il laissé éclater sa colère. Et M. B. Clément de renchérir : "Quel est ce pouvoir avec qui on a que des malheurs et des problèmes ? Il faut qu'au moment où l'on attend la date des élections, les frontistes et leur chef trouvent des situations pour retarder la progression des choses et nous appauvrir davantage. Nous n'avons rien pour nous nourrir comme il se doit et on doit affronter un autre problème. J'ai un cyber café, pour son fonctionnement, il faut chercher désormais un groupe électrogène. Le transport va augmenter suite à l'augmentation du carburant. Si c'est notre mort qu'ils veulent, qu'ils nous disent. Mais qu'ils sachent aussi que d'ici fin mars 2010, nous irons aux élections pour mettre fin à toutes ces misères que nous vivons", s'est-il indigné. Notons que c'est aux environs de 14 heures que certains quartiers ont eu l'électricité et même l'eau qui était aussi interrompue.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro