mercredi 23 décembre 2009 par Le Temps

La 6e session de l'examen périodique universel du Haut Commissariat des Nations unies chargé des droits de l'homme et qui s'est tenu récemment à Genève, était consacrée à la Côte d'Ivoire. C'est donc, Me Tia Koné, président de la Cour suprême ivoirienne qui a fait le point, pour l'Etat de Côte d'Ivoire, en ce qui concerne la situation générale des droits humains en Côte d'Ivoire. Toutefois, le Haut commissariat des droits de l'homme a permis aux victimes des déchets toxiques, par la voix de leur président, Marvin Ouattara de faire l'exposé de la situation des victimes et de la dépollution des sites contaminés. Ouattara Marvin, président de l'Union des victimes des déchets toxiques d'Abidjan et banlieues 'Abidjan et banlieues (Uvdtab), dans son exposé à la tribune des Nations unies, a fait l'état des lieux. Dans son rapport livré aux commissaires onusiens, il a soulevé la question des sites non encore dépollués, la prise en charge médicale de toutes les victimes et leur indemnisation. Au dire de Ouattara Marvin, 3 ans après le déversement des déchets, les populations continuent d'avoir des saignements au nez. " On constate aussi, des perturbations de menstrues chez les femmes et des cas de stérilité masculine ", a-t-il fait savoir. Selon lui, l'union des victimes est revenue de Genève avec le soutien des organisations internationales des droits de l'homme, notamment, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (Fidh). A cet examen périodique universel, l'Uvdtab a profité pour saisir le Haut commissariat des droits de l'Homme afin de les aider à arriver à la dépollution de tous les sites contaminés et l'indemnisation des victimes. A ce sujet Stefano Sensi, représentant du rapporteur spécial chargé du déversement des déchets toxiques les a assurés de l'implication de l'instance onusienne dans ce dossier. Les organisations ivoiriennes de défense des droits de l'homme (Apdh, Midh, Cndhci,) ont pris part à cette session. Faut-il le rappeler l'Uvdtab qui a maintenu sa plainte contre Trafigura réclame 240 milliards de Fcfa pour le dédommagement de ses 70.000 victimes. Soit plus de 3 millions de Fcfa par victime.
Frank Toti

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