mardi 22 décembre 2009 par L'expression

En mission dans la région de la Marahoué, l'ancien argentier national a demandé à ses camarades frontistes de s'activer pour la victoire de Gbagbo.

Le ministre d'Etat Paul Antoine Bouhoun Bouabré a reconnu, dimanche, à Bouaflé que beaucoup de personnes ne figurent pas sur la bonne liste électorale. Pour la réélection de Laurent Gbagbo, le temps est venu pour nous de travailler la nuit. La liste électorale est sortie. Mais beaucoup de nos frères, de nos parents ne figurent pas sur la bonne liste. Et notre travail consiste à les y inscrire, a expliqué le ministre du Plan et du Développement aux militants du Fpi.

Entourédes quatre responsables de la campagne du candidat Gbagbo dans la région de la Marahoué, le patron du parti au pouvoir a estimé que l'heure d'aider tous les réclamants dans le cadre du contentieux électoral a sonné. Il a à cet effet rappelé s'être successivement rendu à Kounahiri, Zuénoula, Sinfra et Bouaflé du 17 au 19 décembre, où il a eu de longues séances de travail, parfois nocturnes, avec les responsables locaux du Fpi et de la Commission électorale indépendante (Cei). Cela m'a permis d'apprécier le travail fait et ce qui reste à faire, a-t-il indiqué en présence d'une vingtaine de chefs coutumiers. Bohoun Bouabré a invité les têtes couronnées à s'impliquer dans la gestion du contentieux électoral. Facilitez la tâche à nos émissaires qui iront dans vos villages en vue de l'inscription de tous les potentiels électeurs de Gbagbo sur la liste électorale, a insisté l'ancien argentier national, avant de préciser: allez récupérer les papiers de nos parents depuis leurs villages et entreprenez toutes les démarches pour eux. Profitant de cette réunion à Bouaflé, le ministre d'Etat a publiquement présenté les quatre directeurs départementaux de Gbagbo dans la Marahoué, et les a invités à taire leurs palabres. Bohoun Bouabré a en outre levé le voile sur un pan du programme de son candidat à la présidentielle.

Selon lui, les Ivoiriens ont besoin d'un chef qui sait partager, qui a des remèdes aux problèmes de son peuple et qui n'a pas de maisons à l'étranger. Avant de quitter la capitale de la Marahoué dimanche en fin d'après-midi, le ministre Bohoun n'a pas caché la volonté de son parti de réclamer une prolongation de la phase du contentieux électoral.

Inza D. Kader, Correspondant régional

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