mardi 22 décembre 2009 par Le Patriote

S'il était un repas, j'aurais dit que je suis rassasiée. Même, s'il est en concert demain, je serai prête à revenir. Vraiment un spectacle de ce genre nous manquait. Voilà ce que confiait Jacqueline Ama Kouakou, le samedi dernier, dans les travées de la salle "Anoumabo" du Palais de la Culture à Treichville. Toute éberluée, elle ne réalisait pas que le concert "bal poussière", bouclant les deux spectacles de Frédéric Ehui Meiway, dans le cadre de ses 20 ans de carrière, venait de finir. C'est un Meiway tout feu tout flamme, comme à son habitude, qui a communié avec ses fans et les mélomanes qui piaffaient d'impatience de voir leur idole en spectacle. En tout cas, Meiway a offert, à son public, ce qu'il a de plus beau et de plus cher. Sa voix indéfrisable, ses pas de danse endiablés accompagnés d'une chorégraphie savamment montée et la belle orchestration assurée par le Zo Gang. Le tout a fini par faire croire que l'on était à "la place Abissa" de Grand-Bassam où chacun se trémousse à l'envie.
Pour parvenir à cette folle ambiance de plus de trois heures, non stop, c'est sous le coup de 21h que Meiway, tout de rouge vêtu, fait son apparition sur le podium. Après l'intro, il commence avec son morceau hommage aux N'Zima Kotoko. Lorsqu'il entonne "Emeraude", c'est le début du voyage d'ambiance. Toute une nuée de mains en l'air agite des drapeaux jaunes bariolés du logo de la société de téléphonie mobile MTN, sponsor officiel des 20 ans du Roi du Zoblazo. La salle devient méconnaissable, lorsque "le Génie de Kpalèzo entonne "Ayibébou", l'un de ses morceaux adulés. Le mercure monte d'un cran. Des artistes Aïcha Koné, Chantal Taïba, JJ Kouamé et bien d'autres inconditionnels montent sur le podium. Il est 23 heures lorsque Meiway dit merci au public.
Déjà la veille, dans la salle "Lougah/Djédjé", pour le concert VIP, Meiway réussissait à faire danser le public sélect dans lequel l'on comptait Mme Bédié et bien d'autres personnalités de tous les secteurs. L'instant était également donné à l'artiste de souffler ses 20 bougies et couper l'imposant gâteau d'anniversaire, sous les airs langoureux du "Happy birth day " de sa fille aînée Sara, venue spécialement de Londres pour les deux spectacles de son père.
Jean- Antoine Doudou

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