lundi 21 décembre 2009 par Le Patriote

Au secours!1000 morts à gauche, 1000 morts à droite, j'avance. Ceux des compatriotes qui croyaient à des paroles en l'air en 2000 du premier des refondateurs, doivent se raviser. Laurent Gbagbo une fois encore, est en train de faire une parfaite illustration de sa pensée. Dans l'indifférence la plus totale, le drame se joue dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) et autres établissements sanitaires. Les cris de détresse des malades ne trouvent pas d'oreilles attentives. Dans les salons feutrés du Palais ou de la résidence présidentielle, on peut continuer de sabler le champagne, de partager du caviar entre amis et suiveurs. Pendant ce temps, le corps médical ne demande que le respect des engagements librement pris par Laurent Gbagbo qui a choisi la voie de la diversion. Il brandit le bâton. Les populations paient les pots cassés de cette épreuve de force malencontreusement engagée par Laurent Gbagbo avec les personnels de santé avec réquisition par décret n°2009/398. Réponse du berger à la bergère, la coordination des syndicats des personnels sous la pression de la base, le vendredi 18 décembre dernier, a reconduit le mouvement. Les hôpitaux de secours recommandés par le gouvernement pour contenir la catastrophe sanitaire ont vite montré leurs limites. Dr Atté Boka, porte-parole de la coordination et ses camarades convaincus de la justesse de leur combat ne se sont pas laissés intimider par les sanctions brandies par le gouvernement. Tous ceux qui nous gouvernent aujourd'hui sont passés par là, rétorquent les grévistes.

Laurent Gbagbo, candidat à la présidentielle qui prétend être le plus proche des populations, montre la laideur de son système et son peu d'intérêt réel pour la vie de ses concitoyens. La santé des Ivoiriens, il s'en moque. Pour un petit mal de dent (la précieuse dent présidentielle), le n°1 Ivoirien avait déplacé toute sa cour dans le royaume chérifien. Les dentistes de ce pays (n'en rions pas) sont si médiocres et le plateau technique quasi inexistant que notre très cher Président a dû faire ce déplacement. Malheur au peuple, le jour où il souffrira d'une appendicite ou d'un mal plus pernicieux.

Coulibaly Brahima

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