vendredi 18 décembre 2009 par Le Mandat

A la faveur de l'anniversaire du journal pro-gouvernemental FRATERNITE MATIN, le président de la République, M. Gbagbo, a profité de l'occasion pour assener ce qu'il pense être des vérités. La relation que la presse en a faite donne lieu à des commentaires, les ivoiriens ont appris que le président Gbagbo est loin de vouloir des élections justes et transparentes. Pour lui, les opposants n'en sont pas. Ils sont des figurants qui ?'rêvent''. Le président Gbagbo n'a pas fait dans la dentelle, il vient d'avoir les derniers penseurs de la refondation. Il lui a été simplement dit : Monsieur le président, n'allons pas loin avec ces gens. En compétition, nous perdrons. Tous ceux qui nous parlent ne sont pas avec nous''. Le patron de la refondation a vite compris que ce qu'il raconte n'a rien à avoir avec la réalité qu'il sait. Les milliards dépensés, le débauchage d'élus, des responsables de partis n'ont servi à rien. Des millions ont été déboursés qui n'ont servi à rien. Les ?'déplacés'' n'ont rien derrière eux ; d'où la man?uvre, après les problèmes identitaires de la mère du chef de l'Etat, la décision de la refondation de lancer un nouveau dossier. Le président Laurent Gbagbo, après avoir opté pour la décision connue de retarder les élections, a opté pour un au autre coup. En même temps qu'il affirme que les opposants n'en sont pas, il nous apprend que lui-même a été naïf. Comprenez qu'il a été trompé dans la gestion du pays pendant bientôt dix (10) ans. Tout ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire n'a jamais été de son fait. Il dit sans rentrer dans les détails qu'il n'est pas comptable de la médisance des Ivoiriens. ?'J'ai été naïf, tout le monde m'a trompé''. Le président Laurent Gbagbo a tranché : ?'je travaille avec des incapables''.
La nouvelle carte est sortie qui dit que ?'M. Gbagbo voulait le bonheur du peuple mais que ce sont ses collaborateurs qui ont agi autrement. Sinon, lui M. Gbagbo, a toujours travaillé pour le développement de la Côte d'Ivoire''. La campagne est lancée et le digne fils de Mama a trouvé et joue la nouvelle carte. Serait ce la dernière ? Attendons!
Traoré Bourahima Têguêrê
Du jamais vu
Un chef d'Etat qui, devant la nation vient affirmer qu'il a fait preuve de naïveté !... Comment ? On ne peut le savoir parce que le chef d'Etat est le seul à avoir plus de deux cents (200) conseillers. Anciens ministres d'avant la guerre et autres professeurs d'Université, ils sont pour la plupart des militants du Front Populaire Ivoirien (Fpi), le parti au pouvoir. Le messie Gbagbo nous dit qu'il est naïf. Pourtant, les mêmes personnages tournent autour de lui. Sont-ils incompétents ? Le seront-ils que depuis, le boulanger qui se dit naïf se serait débarrassé d'eux. A moins qu'il veuille clamer que le Burkinabé Blaise Comaporé, médiateur dans la crise ivoirienne, l'ait induit en erreur. A voir ! Peut- être que ce serait son premier ministre Soro Guillaume qui l'aurait trompé dans le cadre de la réunification du pays. Quoi qu'il en soit, le président Gbagbo a donné la preuve qu'il est un incapable arrivé à la tête de la Côte d'Ivoire par accident, pour ne pas dire par coup d'Etat. Jamais on n'a vu dans le monde un chef d'Etat proclamer aux yeux de tous qu'il a été naïf pendant qu'il dit de ses opposants qu'ils sont des plaisantins. Comme en Côte d'Ivoire, on peut tout se permettre, M. Gbagbo s'en donne à c?ur joie. Vive la Côte d'Ivoire refondée avec un président de la république qui avoue avoir été naïf.
Traoré B. Têguêrê
Injustice dans le traitement des fonctionnaires Injustice dans le traitement des fonctionnaires
Le salaire des Fds augmenté en catimini
- Des primes de loyers concédées
Comme le poisson qui pourrit par la tête, la situation socio-politique en Côte d'Ivoire n'en est pas moins similaire.
Il n'est pas malséant de le dire. Les grèves multisectorielles sont à l'image de la gestion du pays. Quoi qu'on s'en défende, la situation semble tellement visible que même l'observateur le plus inapte à se prononcer ne peut émettre la moindre objection dans les accusations contre le régime en place. Alors qu'on refuse de se pencher sur le cas des revendications tous azimuts des agents de la Fonction publique, certains agents des Fds, selon nos sources, auraient vu leur salaire augmenté. Avec incidence sur leurs primes de loyer. Nos fins limiers ont pu, grâce à des réseaux, s'imprégner de la faveur accordée aux forces de défense et de sécurité alors que leurs autres collègues de la Fonction publique broient du noir.
Faveur spéciale
Nos sources sont formelles : les Fds ont été favorisées. Depuis que les grèves ont commencé avec des velléités de déstabilisation du pouvoir, nos salaires ont subi des hausses. Parfois, des virements auxquels on s'attend le moins apparaissent sur nos comptes , révèle une source proche du dossier. La raison de cette augmentation sans tambour ni trompette, assure-t-on, découle du fait qu'il faut prédisposer les esprits à épouser la cause du chef. A l'effet, officieusement de protéger son fauteuil ; toujours sur ce chapitre, il ressort que nos Fds ont été gratifiées sur la base des gradations. Ainsi, l'officier percevrait, en plus de son dû, la rondelette somme allant de 60 à 75 000 Fcfa selon sa position à l'échelon. Quand le commissaire de police perçevait entre 65 et 70 000 Fcfa à partir de la même appréciation. Une manière pour l'initiateur d'éviter la révolte de la grande muette. Voilà donc l'injustice qui fonderait le zèle ces derniers temps de nos Fds dans leur traque à l'ennemi infiltré.
K. Zuéguédoua Tano

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