jeudi 17 décembre 2009 par Le Temps

Le collectif des syndicats de l'enseignement primaire public, suite à leur rencontre avec le chef de l'Etat, le dimanche 29 novembre dernier, avait suspendu leur mot d'ordre de grève illimité déclenchée deux semaines plus tôt. Et les différents responsables syndicaux avaient appelé à la reprise des cours sur l'ensemble du territoire dès le lendemain de leur rencontre avec le président de la république. Qui leur avait fait lui-même, selon leurs dires, la promesse de rétablir les salaires du mois de novembre suspendus de tous les instituteurs concernés, estimés à 12000 personnes. Deux semaines après la reprise des cours, les instituteurs n'ont toujours pas vu leurs salaires du mois précédent rétablis. C'est pourquoi, le Syndicat national de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci) a animé, à son siège de Marcory, un point de presse, le mardi 15 décembre dernier, pour interpeller le gouvernement sur la question. Selon Gnélou Paul, Sg dudit syndicat, les instituteurs ont respecté leur partie du contrat en reprenant le chemin de l'école. C'est au gouvernement de respecter sa part d'engagements en rétablissement les salaires des 12000 instituteurs bloqués. " Nous voulons lancer un cri de c?ur à l'endroit du Président de la République. Qui nous avait rassurés de donner des instructions pour que nos salaires soient débloqués, dès qu'il constate lui-même l'effectivité de la reprise des cours. Cela fait plus de deux semaines que nous avons repris les cours ", a fait savoir Gnélou Paul. Selon lui, les instituteurs rencontrent d'énormes difficultés en cette période de fêtes, du fait de leurs salaires suspendus. Malgré toutes les démarches entreprises, selon le Sneppci, auprès des centrales syndicales, des ministères de la Fonction publique et de l'Economie et des finances, rien n'a été fait. Aussi s'en remettent-ils au Président de la République.
Frank Toti

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