mercredi 16 décembre 2009 par Le National

S'il y a quelqu'un dont la rigueur et le sérieux dans le travail est pris en exemple dans le système politique du FPI, c'est bien Désiré Tagro, actuel ministre de l'Intérieur. Ce, au point où ses ennemis sont plus au FPI que dans l'opposition. Regards sur le nouvel homme fort du Président Laurent Gbagbo.

Désiré Tagro Assignini, un nom qui rime avec efficacité, le travail bien fait avec justice et probité. Qui sont des vertus que beaucoup d'ivoiriens ont jeté aux oubliettes. En effet, le ministre Tagro reste de loin l'un des ministres de l'actuel gouvernement qui mérite admiration et encouragement. Tant il a réussi à faire primer les intérêts de la Nation avant ses intérêts personnels. Car, voilà un homme qui au vu de son poste ministériel, aurait pu se donner des airs et des égards comme le font ces nombreux arrivistes du FPI. Et pourtant que de bâtons dans les roues, de coups tordus et de peaux de bananes sur la route de l'aile dure du FPI.

Désiré Tagro, ennemi de l'opposition
Pour avoir managé avec brio les accords politiques de Ouagadougou, l'actuel ministre de l'Intérieur du Président Gbagbo, est devenu la personne à abattre par l'opposition qui selon elle, man?uvre pour faire perdurer le mandat de l'actuel gouvernant du palais présidentiel. Comme si les élections et le processus d'élaboration de celles-ci dépendaient de son ministère. Pis, on monte des fonctionnaires et agents de l'administration territoriale en vue de faire des grèves portant sur des préoccupations qui bien que réalistes ne sont pas à l'ordre du jour. Compte tenu de la situation précaire des caisses ivoiriennes.

Quand le FPI se mêle à la danse
Pour être celui qui a réussi à diligenter la paix avec Soro au cours des accords politiques de la capitale burkinabé, des accords que d'autres personnes au FPI voulaient diriger pour sûrement s'en mettre plein les poches, Désiré Tagro, digne fils d'Issia compte curieusement des ennemis au sein de son propre parti lesquels ennemis qui lui reprochent son ascension fulgurante au FPI et auprès de Laurent Gbagbo. Des reproches fallacieux quand on sait que seul le travail bien fait paie. Le président Gbagbo ne disait- il pas en Septembre 2002 à son retour d'Italie, qu'il connait les vrais ennemis et qu'après la guerre, il saura réagir? Pour dire que si le ministre Tagro est monté en puissance, c'est qu'il fait bien le travail qu'on lui confie. Et ce, avec opiniâtreté et honnêteté. Ce 19 septembre 2002, il y avait des patriotes et des vrais dans la cour du Président pendant que d'autres ministres nous montraient leur qualité de grands athlètes en escaladant leurs clôtures pour se refugier chez les voisins en cachant leur qualité de ministre de Gbagbo. Le chef des ministres était en villégiature. Il y avait des patriotes qui pouvaient mourir pour leur pays comme Lida Moïse, mal remercié par le FPI, il y avait Désiré Tagro malgré qu'il habitait Angré les Oscars, il y avait Kadet Bertin, Tapé koulou Laurent qui habitait à Attoban mais mal remercié après par ces mêmes refondateurs, il y avait le commissaire Gnahoua Dorgélès, rejoints après par les ministres Bohoun Bouabré , Assoa Adou et l'actuel chef de cabinet Kuyo Téa qui habitait les lieux. Une histoire que notre PDG Tapé Koulou relatera très prochainement dans son livre vérité en janvier 2010.

La dernière trouvaille
Après avoir tout essayé vainement, on prête l'arc à un fils de la même région que le ministre Tagro pour tirer sur lui. Et comme des personnes manquants d'arguments valables, on brandit l'affaire qui oppose des Chrétiens Méthodistes (EPMCI/ EMUCI) en affirmant que le Ministre Désiré Tagro a fait du faux. De quel faux s'agit - il quand on se rend compte que l'arrêté signé l'a été bien fait avant qu'il n'occupe le portefeuille du ministre de l'Intérieur. Pis, on y ajoute une plainte devant la justice. Quelle honte ! Car les opposants de Désiré Tagro doivent aller voir ailleurs, puisque leurs nombreux actes ne porteront pas de coup à sa rigueur dans le travail. Le chien aboie, la caravane passe dit- on !
Aujourd'hui encore, avec tous ces bruits de bottes qui font écho, il faut craindre pour la vie de ce jeune et brillant ministre assuré d'être le successeur politique du Président Gbagbo Laurent, quand on sait comment son ex patron a été malhonnêtement assassiné. Mais hélas et fort heureusement, Tagro n'est pas Boga Doudou.

Jules Bossiehi

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