mardi 15 décembre 2009 par Le Nouveau Réveil

Le slogan "Asseyons-nous et discutons" n'aura été que pour distraire les populations lors du séjour du Front populaire ivoirien (Fpi) à l'opposition. Depuis son arrivée au pouvoir d'Etat, Laurent Gbagbo et ses hommes donnent la preuve que beaucoup de phrases prononcées n'avaient pas grande valeur à leurs yeux. Les grèves successives enregistrées sur le front social ont fini par convaincre tout le monde. Sur le peu de sérieux contenu dans les propos des refondateurs alors dans l'opposition. Hier, la décision de faire remplacer les greffiers grévistes et de suspendre leurs traitements a traduit la non-volonté de ce pouvoir de s'asseoir et de discuter comme il le chantait, il y quelques années. Et le pis ici, c'est qu'une telle position est un très mauvais coup que le chef de l'Etat, candidat, administre au processus électoral en cours. Au moment où les populations ivoiriennes et la communauté internationale pensent que, pour une fois, les échéances seront respectées pour la tenue du 1er tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire. Car, on ne saurait omettre le grand rôle de l'appareil judiciaire dans ledit processus. Au point où tous se disent que le candidat Laurent Gbagbo et son camp n'ont aucunement envie d'aller aux élections. Et passent donc par des moyens insoupçonnés pour créer le blocage et retarder ainsi la bonne marche de l'organisation de l'élection présidentielle tant attendue. Cette "décision-défiance impopulaire" pouvait être évitée si, bien évidemment, le patron du palais d'Abidjan-Plateau avait à c?ur de trouver une solution idoine aux maux des grévistes. En cette période délicate que traverse le pays.
Clinton Kwagne

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