mercredi 2 décembre 2009 par Le Temps

Le successeur du défunt maire, Guédé Guina, a pris officiellement fonction, le lundi dernier. Me Kossougro a rassuré ses adversaires politiques notamment ceux du Rdr qu'il n'y aura pas de chasse aux sorcières.

"Les élections sont terminées. Maintenant, nous devons nous mettre au travail dans l'union, la fraternité et la cohésion totale pour l'intérêt général des populations et surtout celui de notre cité. Croyez-moi, je ne suis pas venu à la tête de la mairie pour faire la chasse aux sorcières. Mon premier souci, donner un nouveau visage à Daloa et sortir la ville de son impasse ". Tel est le message que le nouveau maire élu de la cité des antilopes, Me Kossougro Seri Emile Christophe a livré à ses administrés le lundi 30 novembre 2009. C'était à l'occasion de la passation des charges qui s'est déroulée entre lui et le maire sortant, Diabaté Kramoko, qui assurait l'intérim après le décès du maire Frédéric Guédé Guinan. Pour le premier magistrat de la commune, cette tribune n'est pas une occasion pour se faire une guerre fratricide. Pour le nouveau maire, il s'agit de relancer des activités, notamment la création des emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre l'insalubrité, le réaménagement des voiries Pour réussir cette mission, le maire entrant a invité tous les cadres de Daloa à se joindre à lui. En remettant la clé de la ville à son successeur, sous l'?il vigilant du préfet Dackoury Lohouré Dabet, Diabaté Kramoko, le maire intérimaire s'est dit disposé à travailler dans la fraternité et la sincérité avec ce dernier. Pour sa part, le préfet Dackoury Lohouré Dabet qui a procédé à la passation des charges s'est exprimé en ces termes : "C'est la clé qui ouvre les portes du développement d'une localité. C'est pourquoi, en recevant cette clé, je demande au nouveau maire de se mettre véritablement au service des populations. Après 6 mois, je dois voir Daloa dotée de feux tricolores et se débarrasser de toutes les ordures sources de nombreuses maladies ". Le préfet a, par ailleurs exhorté les populations à aimer leur maire. Car a-t-il dit : " Nul n'est prophète chez soi mais Kossougro Seri mérite d'être prophète chez lui. La preuve, d'Houphouët-Boigny, père fondateur de la nation ivoirienne à Gbagbo, géniteur de la refondation, en passant par Guéï et Bédié, Kossougro a eu la confiance des 4 chefs d'Etat qui l'ont maintenu à son poste d'avocat de l'Etat de Côte d'Ivoire. Il n'est pas facile d'avoir consécutivement confiance à quatre leaders politiques. S'il a été ainsi, c'est Dieu qui l'a voulu. C'est pourquoi, à votre tour, vous devez tous l'aimer et l'aider à redonner le lustre d'antan et la place prépondérante qu'a occupés Daloa où il faisait bon vivre ".


Koné St. Aguy
Correspondant régional

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