mercredi 2 décembre 2009 par Le Nouveau Réveil

Après les affrontements entre enseignants et les étudiants de la Fesci le lundi dernier, le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure. Hier, le ministre de l'Education nationale a rencontré le général Edouard Kassaraté, commandant supérieur de la gendarmerie pour lui demander de sécuriser les établissements mais aussi les enseignants et les élèves qui souhaitent faire les cours. En somme, le gouvernement vient, par cet acte, de réquisitionner l'armée pour la surveillance des écoles. Hier déjà, dans certains établissements, des éléments des forces de défense et de sécurité ont pris position. Malheureusement, cette présence n'a rien changé à la situation. La preuve, les cours n'ont toujours pas repris. Les élèves, au regard des incidents qui se sont déroulés, n'ont pas pris le risque de se rendre à l'école. Quant aux enseignants, ils ont brillé par leur absence confirmant ainsi leur volonté d'aller jusqu'au bout de leur mouvement. Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second dégré (Synesci), M. Soro Mamadou que nous avons joint hier au téléphone, a indiqué que la grève se poursuit jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. A savoir, le respect de l'engagement pris par le chef de l'Etat. Ce dernier a, par ailleurs, mentionné que les trois (03) enseignants arrêtés par des loubards et livrés au Cecos ne sont toujours pas en liberté " Selon les éléments du Cecos, ils attendent l'ordre d'un haut gradé pour le faire " a fait savoir Soro Mamadou. Celui-ci, poursuivant, a ajouté. " Ce sera un moyen de pression pour qu'on arrête la grève. On attend le gouvernement pour les négociations ". En attendant, sur le terrain, ce sont les enseignants qui tiennent le bon bout au grand dam des parents et de leurs enfants.
DJE KM

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