mardi 24 novembre 2009 par Le Mandat

Pour la seconde fois, les élèves du secondaire privé ont été délogés hier par leurs camarades du public. Si pour la semaine dernière, ce mouvement s'est déroulé uniquement dans la commune d'Abobo, celui d'hier a touché des établissements situés dans le district' D'Abidjan et sa banlieue, notamment la ville d'Anyama. Ce saut d'humeur a été initié par la fédération des organisations pour la revalorisation du système éducatif (Forse). Selon son porte parole, M Salif Djomon, il s'agit pour eux d'amener les autorités à créer les conditions pour une reprise rapide des cours. Ce qui nous intéresse, c'est que l'Etat réunisse les moyens pour assurer à la jeunesse de ce pays, une éducation digne de ce nom. Si cela n'est pas fait, il n'y aura pas cours sur toute l'étendue du territoire national. Nous sommes prêts à déclarer Abidjan ville morte a-t-il martelé. Il faut signaler que ce mouvement a touché, selon les organisateurs, plusieurs établissements privés des communes d'Adjamé, Treichville, Marcory, Abobo. A Anyama et Abobo, les forces de défense et de sécurité ont été sollicitées pour ramener le calme à certains endroits. La Forse promet récidiver aujourd'hui, si le gouvernement ne donne pas satisfaction aux préoccupations des enseignants. Vivement que le ministre de l'éducation nationale, M Gilbert Bleu Lainé et celui de la fonction publique, M Hubert Oulaye, trouvent rapidement une solution à ces grèves qui laissent entrevoir une autre année scolaire chaotique sous la refondation.

A.S.

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