mardi 24 novembre 2009 par Le Quotidien

Un atelier sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme se tient depuis hier à Abidjan.
C'est un atelier organisé par le Groupe Intergouvernemental d'Action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), avec l'appui de l'institut bancaire et financier francophone et lusophone. L'atelier devra permettre aux différents praticiens, à l'issue de 4 jours de travaux, de connaître davantage leurs clients, d'apprendre à gérer les embargos et également de répondre aux différentes difficultés rencontrées. Mme Janes, intervenant au nom de la Banque centrale des Etats et Afrique de l'ouest (BCEAO), a rappelé la part apportée par son institution dans la lutte contre ces deux fléaux, à travers l'élaboration d'une législation communautaire anti blanchiment et la mise en place d'une cellule nationale de traitement financière. Ce fléau concerne chaque institut, chaque citoyen avec l'implication des tous, a martelé le directeur de cabinet du ministre de l'Economie, Emmanuel Koffi Ahoutou.
La mise en place d'un dispositif, au niveau de la sous-région, s'inscrit dans le cadre de la recherche d'une solution concertée à un problème dont la complexité et la capacité de réaction sont étatiques, a-t-il poursuivi, avant d'inviter les différents organes à affranchir leur collaboration ainsi que leurs méthodes d'approches dans cette lutte. Il faut indiquer qu'en Côte d'Ivoire la loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux a été adoptée en 2005. Le Groupe intergouvernemental d'actions contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme en Afrique de l'ouest comprend tous les pays membres de la CEDEAO. D'après le Rapport 2007 du GIABA, le financement du terrorisme fait partie des principales menaces à la paix et à la sécurité internationale.

C.D

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