Le Président Gbagbo a toutes les raisons de s'estimer heureux. Son combat pour la renaissance africaine est compris à l'échelle continentale. Au Cameroun, après les étudiants qui placardent ses photos dans leurs chambres, il vient d'être honoré par la presse. Et pas n'importe laquelle. En tout cas, pour la célébration de son trentenaire, le journal Le messager précurseur de la liberté de la presse au Cameroun, vient de lui décerner " Le prix de la résistance politique ". Et cela, grâce à son combat pour la dignité de l'Africain. Ce prix lui a été décerné la semaine dernière. Et il a été reçu par Fologo, le président du Conseil économique et social, qui représente le chef de l'Etat à cette cérémonie. Le confrère dirigé par Pius Njawé célébrait ainsi ses 30 ans d'existence jalonnés par des menaces et des coups en tout genre, venant du pouvoir. Le chef de l'Etat a donc reçu un prix dont l'objet qui le symbolise, est transparent. Cela, comme l'expliquent les organisateurs" , Gbagbo fait tout dans la transparence. " Le président Fologo qui a donc réceptionné le prix en a profité pour expliquer les derniers développements de la sortie de crise en Côte d'Ivoire. A savoir le report des élections. " Ce n'est pas Gbagbo qui organise les élections en Côte d'Ivoire. C'est la Cei dirigée par l'opposition". A dit le président du conseil économique et social. A cette même cérémonie Le messager, a décerné des prix à des personnalités comme Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré. Une organisation comme l'Oif a été aussi primée. Ces 30 ans de ce confrère ont été célébrés sous le thème " Les libertés de la presse en Afrique. " Il y a eu des colloques et une exposition sur le parcours de ce journal. Avec bien entendu, des prestations artistiques, dont celle donnée par Alpha Blondy.
Guéhi Brence
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