mardi 24 novembre 2009 par Le Temps

Le groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent et le financement en Afrique de l'Ouest (Giaba), organise depuis hier à Abidjan, un atelier de formation à l'intention des acteurs du secteur financier ivoirien. Ce, en collaboration avec l'Institut bancaire international de la Banque de France (Bfi). A l'ouverture des travaux, M. Faustin Honozon, le correspondant national du Giaba, a dit merci au gouvernement ivoirien pour avoir compris si tôt, qu'aucun sacrifice n'est de trop pour lutter contre ces deux fléaux. Egalement, il a dit merci à la direction générale du Giaba, pour avoir organisé cette rencontre en Côte d'Ivoire. Puis, il a ajouté que cette rencontre est d'une importance capitale. Pour le chef du pole anti blanchiment de l'Ibfi, "20 ans après le déclenchement de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, l'heure est venue de passer à la phase de la répression, en y associant les pays en développement. Car ce sont eux qui subissent le contrecoup, de la fraude fiscale". Le Dr Diaw Ndeye Elisabeth, Dga du Giaba, pour sa part, a remercié le gouvernement ivoirien, pour avoir permis très tôt d'adopter la loi uniforme Uemoa contre le blanchiment de capitaux et l'un des premiers pays de la Cedeao à avoir mis en place, Un comité national de suivi des activités du Giaba doté de moyen. "Ceci démontre la volonté politique réelle des autorités du pays de lutter contre ces deux fléaux puisque ayant doté les acteurs impliqués dans cette lutte de moyens pour réussir la mission confiée, difficile, mais combien noble d'opposer un front du refus contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ; deux activités délictuelles ou criminelles pouvant avoir des conséquences graves sur le plan économique, politique et social et surtout des conséquences gravement dévastatrices pour les pays en développement", a dit le Dr, Diaw Ndeye. Madame Assané Jeanne qui représentait le directeur national de la Bceao, qui a abondé dans le même sens, a rappelé les actions fortes engagées par la banque d'émission. Emmanuel Ahoutou, directeur de Cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, a invité les participants à plus d'assiduité lors de la formation. "Des dispositifs nécessaires ont été prise au niveau des Etats membres pour lutter contre ces deux fléaux. En plus de la volonté politique qui existe, il faut des pré-requis et l'implication de tous pour que la lutte concertée connaisse un succès", a dit le Directeur de cabinet, représentant le ministre Diby Koffi Charles.
Bamba Mafoumgbé
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