mardi 24 novembre 2009 par Notre Voie

Le président national de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (JPDCI), Kouadio Konan Bertin dit KKB, était l'invité de l'espace de libre expression du PDCI dénommé le Sénat, le samedi 14 novembre dernier, à Aboisso. Au cours du meeting qu'il y a animé, le patron de la jeunesse de l'ex-parti au pouvoir (1960-1999) s'est lancé dans une comparaison des parcours des présidents Houphouet-Boigny et Konan Bédié d'un côté et de celui de l'actuel président de l'autre. En décembre 1999, on a dit que le président Bédié a fui. Sous Guéi , il y a eu sept tentatives de coups d'Etat avec toujours des morts. Au PDCI , on fait la politique pour l'homme et non tuer l'homme pour la politique. Henri Konan Bédié est parti pour éviter un bain de sang. Il s'est retiré pour éviter qu'on tue des innocents en son nom. C'est en ces termes que KKB a expliqué le retrait de la scène politique du président Bédié, qui pourtant avait appelé ses compatriotes à se dresser contre le zozo qui venait de l'évincer du pouvoir. Mais l'appel n'avait pas eu d'échos favorables chez les Ivoiriens. Pour lui, l'ex-président a été clairvoyant et sage comme le lui a enseigné son parti. Selon KKB l'ex homme fort du pays a été présenté comme étant un dictateur pour préparer les Ivoiriens à accepter le coup d'Etat en préparation en 1999. Il a fait savoir, tout le long de son exposé qui a duré une heure et quarante cinq minutes, que les présidents Houphouët et Bédié ont été des bâtisseurs, tandis que l'actuel président n'est qu'un destructeur des ?uvres de ses prédécesseurs. Et KKB de donner deux symboles qui, à ses yeux, immortalisent le parcours des présidents Houphouët et Gbagbo. La basilique de Yamoussoukro et le monument aux martyrs. A l'en croire, le principal artisan du développement du pays aux côtés de feu Houphouët est incontestablement Henri Konan Bédié, grâce à qui on a parlé de miracle ivoirien. Poursuivant, le jeune collaborateur du candidat du PDCI à la présidentielle a fait remarquer que son candidat n'est pas revanchard. De qui va-t-il se venger ? De Guéi qu'ils ont déjà tué ? s'est il interrogé. KKB s'est, en outre, attaqué successivement à la FESCI, qui jouit d'une impunité totale, au président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, avant d'attribuer les magouilles aux concours de la Fonction publique, la dépravation des m?urs et autres problèmes sociaux au FPI et à ses dirigeants. Fologo m'a révélé qu'un homme qui connaît la honte ne peut réussir en Côte d'Ivoire et que lui, il est un poisson silure insaisissable et en même temps habile comme un chat, dira-t-il, parlant du président du CES. Il a enfin appelé ses militants à vérifier leurs noms sur la liste électorale, à s'impliquer davantage dans le processus électoral et à contraindre le président Gbagbo à aller aux élections. Ce meeting a été suivi par le président du conseil général d'Aboisso, vice-président du PDCI, les maires d'Aboisso, d'Ayamé et de Maféré et d'autres cadres du PDCI et des militants du RHDP.

Sam K.D.

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