lundi 23 novembre 2009 par Nuit & Jour

28,1 milliards FCFA. Tel est le cumul des arriérés de la dette ivoirienne due à l'Italie, qui a été effacé le 19 novembre dernier. Cet acte hautement bénéfique à l'économie ivoirienne, s'est fait conformément à cet autre accord conclu avec le club de Paris en mai 2009 à travers lequel, des pays se sont engagés à annuler la dette ivoirienne au fur et à mesure de l'évolution des choses.

Depuis l'atteinte du point de décision de l'initiative PPTE en mars 2009, ce sont à peu près 700 milliards FCFA qui ont été effacés par les partenaires étrangers. Malgré les peaux de bananes, les agissements des poussifs et des has been, et malgré surtout les taupes introduites dans ses délégations pour mettre à mal ses initiatives, c'est une lutte sans merci que mène Charles Diby contre la dette ivoirienne, intérieure et extérieure. Le peu que l'on puisse donc écrire et malgré les réactions épidermiques de ceux qui refusent l'évidence, c'est que l'horizon économique de la Côte d'Ivoire s'éclaircit chaque jour davantage. Les gens n'ont qu'à peindre le tableau économique ivoirien de la couleur de leur choix, cela n'empêchera pas le train de la normalisation d'avancer vers des contrées plus verdoyantes, installé qu'il est sur des rails de jour en jour débarrassées de toute embûche. On ne peut que présager d'un futur économique plus qu'enviable pour la Côte d'Ivoire, si les pas et les intentions de l'argentier national sont renforcés, et si l'Administration financière continue de bénéficier du parapluie sécuritaire et diplomatique du Président Laurent Gbagbo.

Une prime à la bonne gouvernance

25 milliards FCFA. C'est la somme allouée à la Côte d'Ivoire le 18 novembre dernier par le FMI, cette somme vient féliciter la Côte d'Ivoire pour la bonne application du programme à elle concédé par les bailleurs de fonds. L'on se rappelle qu'à la suite de la première évaluation dudit programme, le FMI avait reconnu que l'économie ivoirienne est globalement bien gérée , selon les termes du rapport publié. Il s'agit donc d'une prime à la bonne gouvernance des finances nationales, telle qu'instaurée depuis près de trois ans par le ministre Charles Diby. Point n'est besoin de revenir sur les menus détails de cette excellence maintes fois saluée par la communauté internationale, et déjà trop sus par les populations ivoiriennes. L'on citera néanmoins la transparence qui guide désormais les actes du Trésor Public, la normalité budgétaire, le retour à pas accélérés des partenaires étrangers, le règlement régulier des salaires des fonctionnaires. Les efforts de l'Administration financière sont d'autant plus méritoires, qu'ils sont faits alors que les caisses de l'Etat ne sont pas encore totalement réunifiées.

Franck Boyo

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