vendredi 20 novembre 2009 par Le Mandat

Le n°1 du palais du Plateau a bouclé son grand périple dans le Worodougou hier avec un meeting à Séguéla. Cette visite dite d'Etat qui a polarisé l'attention de toute la nation, durant quatre jours, a été marquée par plusieurs temps forts. Entre autres, la signature des décrets sur les grades des Fafn. Mais un fait anodin, mais important a été noyé par la pluie de promesses distribuées par Laurent Gbagbo. En effet au meeting de Mankono, les populations sorties pour écouter le chef de l'Etat ivoirien ont, dans les règles de l'art qui sied à la tradition koyaka, honoré leur hôte en offrant des présents symboliques constitués en grande partie de bétail. L'élément marquant dans ces actes de reconnaissance, c'est l'honneur fait à la seconde épouse de M. Gbagbo. Le porte-parole des populations s'est voulu très précis en affectant les dons aux différents destinataires.

Ainsi des b?ufs ont été offerts au président, au premier ministre et à leur fille Nady Bamba. La femme légitime de Laurent Gbagbo a été ignorée. Simone Ehivet Gbagbo qui n'était pas aux côtés de son mari, lors de cette visite, pour des raisons que l'on ignore, n'a bénéficié d'aucun égard de la part des populations de Mankono. Selon certaines indiscrétions, la seconde épouse de Gbagbo, native de Touba, est considéré par ses parents comme la femme légitime du président Gbagbo. C'est cette raison qui a motivé l'hommage public rendu par le Worodougou à l'ex-journaliste d'Africa n°1. D'ailleurs, le fait n'est pas isolé. Lors de la visite de chef de l'Etat dans le Bafing, les populations avaient posé ce même acte à l'endroit de leur descendante Nady Bamba.

JN

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