vendredi 20 novembre 2009 par Le Mandat

Si le métier de journaliste paraissait comme un service militaire, l'on allait aisément comprendre l'attitude du chef de sécurité du leader des jeunes ??Gbagboïstes''. Ce comportement à caractère animal de cet homme à la taille comparable à un nain a étonné les hommes de médias en plein exercice de leur métier et des passants. De quoi est-il exactement question ? En effet, hier jeudi, le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, chargé de la jeunesse, Charles Blé Goudé, recevait selon des indiscrétions, les leaders des mouvements de soutien pour sûrement leur donner les outils nécessaires pour manifester en cas d'échec de leur idole, KOUDOU Laurent Gbagbo, l'homme à deux identités. Dans l'ignorance totale de son rôle à jouer derrière Charles Blé Goudé, notre cher garde du corps a tout d'abord laissé entrer notre confrère de Soir Info, Camille Siaba qui, une fois dans la salle, a déposé son dictaphone pour enregistrer les intoxications de l'orateur du jour. Après plusieurs minutes de divagation, le ??bébé'' de Laurent Gbagbo voulait se rassurer qu'il n'y avait pas de journalistes dans la salle pour certainement dire des choses qui risquent de le compromettre. C'est en ce moment là que le gorille de garde de corps se réveille de son cauchemar pour faire sortir manu militari les journalistes. Et comme cela ne suffisait pas, il arrache le dictaphone du confrère après une lutte et ôte la bande du dictaphone ainsi que ses notes. Quel zèle ! Quelle audace ! Alerté, Charles blé goudé qui a compris que l'acte de son gardien n'était pas digne de lui, est venu s'excuser devant les journalistes avant de rendre la bande qui était déjà presque abîmée et les notes du confrère. Précisant que la cérémonie n'était pas ouverte à la presse. Il convient de tirer l'attention de ces hommes sur l'importance de la maîtrise de leur rôle derrière ces dirigeants et le respect du 4e pouvoir. A la dernière minute, Blé Goudé aurait proféré de graves menaces à l'adresse des journalistes qui ont décidé de dénoncer cet état de fait. Il a indiqué ceci : Gare au journaliste qui écrirait ce qui s'est passé. S'il le fait, il regrettera d'avoir fait l'école de journalisme . Il a même mis ses ?'chiens de garde'' aux trousses des journalistes concernés.

Olivier Yao
yaoblandin@gmail.com

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023