vendredi 20 novembre 2009 par Le Temps

La Fao a organisé à l'intention des acteurs du secteur agricole, hier jeudi 19 novembre dans un hôtel de la place, un atelier de validation de l'analyse de la situation agricole et alimentaire de la Côte d'Ivoire. Et ce, dans un contexte de flambée des prix des produits alimentaires. Suite à la grave crise alimentaire qui a secoué plusieurs pays africains en 2008, dont la Côte d'Ivoire, le gouvernement ivoirien avec les partenaires au développement, ont arrêté des plans d'actions. Visant à atténuer les impacts de cette crise sur le vécu des populations, déjà éprouvées par 7 années de crise sociopolitique. Aussi la Fao a-t-elle déployé des mesures d'urgence, en lançant l'initiative sur la flambée des prix alimentaires d'une part. Afin d'aider les petits agriculteurs à relancer la production par un meilleur accès aux semences et engrais. Et d'autre part, elle a procédé à l'évaluation de la situation agricole et alimentaire en Côte d'Ivoire. C'est dans ce cadre que se situe donc, dira Antoinette Ziehi, assistante représentante de la Fao, le présent atelier de validation du rapport d'évaluation des capacités de productions alimentaires. Selon elle, le présent atelier vise à identifier et faire des propositions de mesures correctives des lacunes et imperfections du diagnostic. Et de procéder à une vérification de la pertinence et la convenance des réponses proposées dans le court, moyen et long terme. Pour le long terme et afin que la Côte d'Ivoire soit le grenier de la sous-région, plusieurs mesures s'imposent. A savoir, le développement des aménagements et infrastructures rurales, l'appui aux organisations professionnelles agricoles. Et aussi, combler le déficit structurel du pays en matière rizicole, de produits laitiers et d'élevage, ainsi que la mise sur pied d'un système performant de statistiques agricoles. Selon les femmes du vivrier, on ne peut pas atteindre la sécurité alimentaire avec des outils archaïques. " Il faut progressivement aller à la mécanisation du secteur agricole ", ont-elles souhaité. Notons que sur les 17 milliards de Fcfa promis par les partenaires au développement pour le secteur agricole, seuls 6 milliards de Fcfa ont été mobilisés.

Frank Toti

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