On dit souvent qu'une seule graine gâte toutes les autres. Mais ça, ce n'est qu'un adage qui ne reflète donc pas toujours la réalité. C'est pourquoi, on ne peut pas désespérer des Institutions internationales dans lesquelles Ouattara est passé. Car, il est clair que là-bas, tout le monde n'est pas faussaire. Et ces organisations conservent encore leur capital de crédit dans le monde, même si quelquefois, il arrive qu'elles fassent fausse route dans leur programme d'ajustement. Mais là n'est pas le problème. Ce qui intrigue ici, c'est Ouattara qui a atteint le sommet dans l'organigramme de ces Institutions et sur la scène politique ivoirienne, qui est un faussaire né. Tout est faux en lui. C'est pourquoi, il s'est toujours offert en victime, en martyr, aux yeux de l'opinion internationale qui ne comprend pas ou qui refuse de comprendre la crise ivoirienne. Comment se fait-il que c'est lui qui traîne toujours des affaires de faux ? Il est temps que ses parrains toujours prêts à mettre la main au feu pour lui, s'intéressent de près à ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Car, plusieurs pouvoirs ne peuvent quand même pas en vouloir à un seul individu, si lui-même n'est pas un problème. Même la révolution Kaki qu'il a fabriquée s'est retournée contre lui. Sous Bédié, ses démêlés avec la justice ont été assimilés à un harcèlement du pouvoir contre lui. Et cela, à cause de l'ivoirité. Sous la transition militaire, il n'a pas gommé toutes ses ombres. En se donnant du coup deux mamans. Sous Gbagbo, pendant le Forum de la Réconciliation, on l'a vu exhiber un passeport neuf de son père qui date pourtant de l'époque coloniale. Son père était tellement en avance sur tout le monde, qu'il s'est offert un document qui n'existait pas encore ici. En fait, c'est du Ouattara tout cuit. Aujourd'hui, il s'invite frauduleusement sur la liste électorale. Demain, quelle énormité va-t-il encore servir aux Ivoiriens ? Son laboratoire de faux est toujours à ses ordres avec l'imagination sordide. Entre-temps, la case ne restera pas l'éternelle caverne. Parce que certains compagnons et pas des moindres, ont vu la lumière du jour.
Guéhi Brence
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