vendredi 20 novembre 2009 par Nord-Sud

Loin du félicia, terre de prodige, moi, témoin privilégié, je rêve toujours Images fortes, échevelés, sensationnelles. Ces grands matches à la tombée de la nuit

Quels souvenirs ! Le jeu reprend du poil de la bête. Le ballon se met à briller. Les artistes sont transcendés .Que se passe-t-il soudain ? Pourquoi ces accélérations, ces une-deux, ces jaillissements, ces coups de pattes, ces plongeons deviennent-ils si jubilatoires, si effervescents ? L'effet des faisceaux lumineux ? La baisse de température, d'humidité ? En tout cas toujours le même embouteillage dans ma mémoire. Le Santos de Pelé face aux Yéyé, champion d'Afrique (1968). Le stade Rennais de Raymond Kérozoré face aux Guépards Jaune et noir et leur empereur convoité N'Dri Pokou Laurent (1974). Le Bastia de Papi et Orlanducci encore face au Mimos mais cette fois de Guédé Théophile et Abdoulaye Fofana. Michel Platini, Rep, Larios avec le grand Sainté, les Bulgares du CSK Sofia, Nancy de Jeannol et Rouyer, les orfèvres Guinéens du légendaire Hafia , tous réunis par Ivoire Dimanche et son passionné Cisco. Puis les voyous de Boca Juniors et Maradona à son apogée, face à son compatriote Luis Oscar Fullone et ses gamins emmenés par Mamadou Zaré et Francis Lago. Le Félicia, place forte du football mondial , voit défiler aussi Francfort et son Coréen Cha Bum, l?OM de Trésor et Nogues, Opuku N'ti et les docteurs Ghanéens du Hearts of Oak au sommet de leur splendeur, les vaillants Libanais de l'étoile- Nejmeh champion local, Estudiantes

La Plata et ses Trossero et Trobbiani , sans oublier le flamboyant Africa Sports de Simplice De Messe Zinsou, prompt à inviter les clubs de ses transfuges de marques comme les perles Alex Chola, Peter Kaumba, Ismael Dyfan , Antoine Bell Il est 23h , le Félicia rayonne et illumine la lagune Ebrié qui, comme un miroir, fait briller nos vies.

ebonyfadel1@hotmail.com

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