jeudi 19 novembre 2009 par Le Nouveau Réveil

Les 1ères assises de la jeunesse ivoirienne a fermé ses portes, hier à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. Avec les communications des leaders de jeunesses des partis politiques. Qui devait dire ce que leurs candidats respectifs réserve à la jeunesse ivoirienne dans leur programme de gouvernement. Le premier à passer était Kouadio Konan Bertin (KKB) de la Jpdci. Qui a déroulé à grand trait le programme de gouvernement du candidat du Pdci. Il a d'abord fait un flash-back sur ce qu'il a fait pour la jeunesse quand il était au pouvoir, à savoir "les fonds sociaux, les plantations clé en main, la construction d'universités, d'unités de recherche, d'écoles avec les projet Bad ouest et surtout 40% du budget consacrés aux préoccupations de la jeunesse avec la promotion de l'excellence". Pour l'avenir, KKB a dit que "Bédié revient pour rassurer la jeunesse qu'il nourrit de grands projets pour elle". Tano Guillaume de la jeunesse du Pit a insisté, lui, sur la volonté du Pit, une fois au pouvoir, de doter la Côte d'Ivoire d'une nouvelle Constitution. Karamoko Yayoro du Rjr a dit que le Rdr propose des projets chiffrés parce que "les autres font des promesses, alors que le Rdr fait des prévisions". Dago Simon était le représentant du président de la Jfpi, Konaté Navigué. Alors que les autres débats étaient presque fluides, le passage de l'envoyé de Navigué à provoqué de vives réactions dans la salles. La sécurité a même dû faire sortir des participants dont la réaction ne permettait pas Dago Simon d'aller au bout de ses idées. Les étudiants ne pouvaient pas surtout accepter que le Fpi dise que "Laurent Gbagbo est le seul candidat qui pense au bien de la jeunesse au point où il a fait la prison pour les jeunes. C'est lui qui a pactisé dans le bon sens avec la jeunesse." Le combat contre la France, l'école gratuite, la vétusté des amphis et des cités universitaires, la violence introduite dans le débat politique et surtout le contrat signé par Gbagbo avec la jeunesse à Yopougon ont été dénoncés avec véhémence. A toutes les préoccupations, Dago Simon a répondu que quand il y a la crise, "Il ne peut avoir d'investissement" et que le Fpi n'a eu que 18 mois de gouvernement. Pour lui, après la crise, il y a eu un gouvernement cosmopolite. Il a ajouté même que "le Fpi n'est plus au pouvoir depuis 2002". Par la suite, le débat a été houleux tant l'envoyé du Fpi a subi les bourrasques d'une jeunesse ivoirienne désabusée par la politique du Fpi et surtout la promotion que Laurent Gbagbo fait des jeunes qui n'ont aucun mérite. A ce propos, interrogé sur le modèle de jeune que Laurent Gbagbo veut présenter aux Ivoiriens, surtout quand il nomme Blé Goudé comme responsable de campagne alors que ce dernier a "triché pour avoir son diplôme", Dago Simon a répondu : "On ne peut pas savoir qui triche au département d'Anglais, mais c'est fréquent. C'est un véritable cafouillage. S'il a triché, s'il n'a pas triché, ce n'est pas mon problème. Sa nomination ne dépend que de Gbagbo seul. C'est un choix personnel du candidat". A la suite de ces communications, la céremonie de clôture a eu lieu en présence de M. Soro, représentant du parrain, le ministre de l'Intégration africaine Koné Amadou. Le rapport de synthèse a été présenté par le président du comité scientifique, Traoré Dola Zié et approuvé. Le président de la Coalition pour le changement, dans son mot de fin a annoncé la 2è édition en 2011 et une caravane à la rencontre de la jeunesse de Côte d'Ivoire pour la vulgarisation et la remise des actes des assises.
François Konan

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