mercredi 18 novembre 2009 par Fraternité Matin

Nous sommes victimes d'une haute trahison qui appelle de notre part une réplique conséquente à la fin de ce mois . Ainsi, s'est exprimé, M. Sérikpa Dagou, secrétaire général national du Syndicat autonome de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Saeppci). Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier, à son siège à Adjamé.

En effet, pour lui, depuis longtemps, les syndicats du secteur éducation-formation mènent une lutte véritable pour l'avènement d'un profil de carrière prometteur. Et, devant cette mobilisation, le gouvernement, indique M. Sérikpa, a posé en faveur de tous les syndicats du secteur éducation-formation des actes administratifs relatifs tout d'abord : au décret n° 2007-695 du 31 décembre 2007 modifiant et complétant le décret n° 93-608 du 2 juillet 1993 portant classification des grades et emplois de l'Etat et dans les établissements publics nationaux. Le décret n° 2009-208 du 29 juin 2009 portant fixation des échelles de traitement des fonctionnaires enseignants des emplois du secteur éducation formation. Mais le 11 novembre dernier, le Ministre de l'Education nationale informe que le reclassement ne sera pas pris en compte et que c'est la moitié de la bonification qui sera payée, a expliqué M. Sérikpa. Face à cela, il interpelle donc le gouvernement à tenir sa promesse faite à toute la population enseignante. Avant d'ajouter : quand on n'a rien, on ne promet rien.

Grace Ouattara

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