mardi 17 novembre 2009 par Le Temps

La présidentielle prochaine en Côte d'Ivoire est très attendue par la communauté nationale et internationale. Face à cet état de fait, le " parlement " de Dabou a invité Georges Coffi, conseiller politique d'Affi, à entretenir les "parlementaires " sur le thème : "Présidentielle en Côte d'Ivoire : Quels enjeux ? ". Le conférencier a d'entrée de jeu, soutenu que les enjeux sont multiples. Parmi lesquels, le plus important, reste l'enjeu politique. " Cet enjeu est très capital dans l'avenir de la Côte d'Ivoire.

Puisque la présidentielle prochaine sera un combat entre les souverainistes et les anti souverainistes. C'est ainsi que deux voies s'offrent aux Ivoiriens ". Pour Georges Coffi, si les Ivoiriens souhaitent que leur pays soit souverain, ils ont intérêt à voter pour le Président Laurent Gbagbo. Parce que c'est lui seul qui est à même d'assurer l'indépendance de la Côte d'Ivoire. "La victoire du candidat de la majorité présidentielle marquera le départ de la souveraineté de la Côte d'Ivoire, notre chère patrie", fait-il remarquer. La seconde voie et la plus dangereuse qui s'offre à eux, c'est qu'ils votent pour le candidat de la France. C'est-à-dire Alassane Ouattara ou Henri Konan Bédié. Dans ces conditions, bonjour à la soumission, à l'esclavage, aux pillages des richesses du sous-sol. "Nous ne pouvons pas accepter d'être soumis au diktat de la France. Nous voulons décider pour nous-mêmes ce qui est bon. Pour le réussir, il faut que les Ivoiriens donnent leur suffrage au Président Laurent Gbagbo". Nous ne devons pas nous tromper de combat. Au nom de tous ceux qui sont tombés sur le champ d'honneur, les Ivoiriens doivent dire non aux candidats de la France ". Il estime que rien n'est gagné d'avance. Autrement dit, la victoire du Président Gbagbo ne sera possible que si les Ivoiriens sont mobilisés et vigilants.

Durant son intervention, il s'est prononcé sur la liste électorale provisoire qui, à son sens, doit être propre avant que l'on aille aux élections. " Nous voulons des élections propres. Par conséquent, il nous faut une liste électorale propre. Nous allons prendre tout notre temps pour apurer la liste. Nous n'organisons pas les élections pour les beaux yeux de quelqu'un. " A-t-il conclu. Les " parlementaires " ont pris l'engagement de mettre tout en ?uvre pour que Gbagbo soit réélu.

Yacouba Gbané

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