mardi 17 novembre 2009 par Notre Voie

A la fin de la rencontre Côte d'Ivoire- Guinée comptant pour la 6ème et dernière journée du troisième tour des qualifications CAN/ Mondial 2010 zone Afrique, Sory Diabaté, président de la Ligue professionnelle de football, s'est ouvert à chaud à Notre Voie. Il remercie tous ceux qui, le président de la République en tête, ont pris une part active dans la qualification des Eléphants pour les grands rendez- vous que constituent la CAN (Angola) et le Mondial (Afrique du Sud). Notre Voie : La Côte d'Ivoire a définitivement validé ses billets pour la CAN et le Mondial 2010 de football. Qu'est- ce que cela vous inspire ? Sory Diabaté : Je voudrais dire merci au président de la République parce que l'on ne peut pas réaliser un parcours sans moyens financiers. La Côte d'Ivoire, depuis dix ans ,est en difficultés, mais les moyens n'ont pas manqué pour accompagner dans cette aventure Jacques Anouma et son équipe, c'est-à-dire la Fédération ivoirienne de football. On ne le dit pas assez, mais si la Côte d'Ivoire ne dégageait pas de moyens, on n'aurait pas pu réunir dans une même équipe autant de talents et de vedettes, car leur entretien coûte cher. Et ce sont les moyens dégagés qui ont permis cela. Je voudrais pour cela dire encore une fois merci au président de la République Laurent Gbagbo, au gouvernement et au peuple ivoiriens qui ont consenti des sacrifices pour la réussite des Eléphants. N.V. : Que représente, pour vous, cette deuxième qualification des Eléphants pour une phase finale de coupe du monde ? S.D. : J'avoue que je suis très heureux pour cette qualification. Elle confirme que le travail que nous abattons depuis 2002 est encourageant. Nous sommes dans une bonne dynamique; il ne faudrait surtout pas s'arrêter en si bon chemin. Il faut continuer. Je voudrais remercier tous les présidents de club qui ont accepté de faire des sacrifices, de donner un peu d'eux-mêmes pour que l'équipe nationale atteigne le niveau auquel elle se trouve aujourd'hui. Les remerciements vont également à tout l'encadrement technique qui fait le travail à la base et à la presse qui ne cesse de nous apporter son soutien. Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les victimes du 29 mars dernier. Que le Seigneur les accepte auprès de Lui pour leur repos éternel. J'associe à ces remerciements tous les supporters qui ont suivi les Eléphants durant toute la phase éliminatoire pour les pousser chaque fois à la victoire. N.V. : Tout le monde s'accorde à dire que l'actuelle génération des Eléphants est douée. Cependant, elle peine à décrocher un titre majeur au plan africain. Vos propositions pour qu'elle se mette enfin en valeur à l'occasion de la prochaine CAN en Angola? S.D. : Je pense qu'il y a la qualité. Mais ce qui a manqué par le passé à cette équipe, il faut le reconnaître, c'est suffisamment d'expérience pour s'imposer à un niveau supérieur. Maintenant, elle a plus d'expérience. Ce groupe sera à sa troisième CAN. C'est quasiment la même ossature qui a échoué à la CAN en 2006 et 2008. Ce qu'on remarque, c'est la continuité. Un groupe constitué est toujours en place depuis un bon moment avec huit ou neuf éléments qui se battent pour rapporter un trophée à la Côte d'Ivoire. Ce qui nous manque aujourd'hui pour entrer dans l'histoire, c'est peut-être un peu de chance. J'espère que le bon Dieu va nous donner cette chance. Parce que son manque de chance nous a fait rater un penalty crucial en Egypte en finale de la CAN en 2006 et a causé la blessure de Copa Barry en demi- finale de cette même épreuve au Ghana en 2008 contre les Pharaons d'Egypte. N.V. : Y croyez-vous vraiment ? S.D. : Si Dieu nous donne la chance, nous remporterons le trophée en Angola lors de la CAN 2010. Réalisé par Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr

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