Me Olivier Akadjé, Ceinture noire 5e Dan et vice-président de la Fédération ivoirienne de Karaté en charge des Ligues a fait un point de presse hier, au siège de ladite Fédération, au Plateau. Le faisant, il tenait à annoncer les grands chantiers qui rentrent en ligne de compte de la professionnalisation annoncée par le président Vincent Yaï depuis son élection. Selon le conférencier, pour réussir cette noble ambition, il faut commencer vers la base. C'est-à-dire aller vers les pratiquants et les rallier à la Fédération en les rattachant aux différentes Ligues existant sur l'échiquier national. A l'en croire, tout est mis en ?uvre pour aller au-delà des Ligues. " Nous avons finalement opté pour les 58 départements, a-t-il confié. Notre souci, c'est faire en sorte qu'il y ait au moins un club par commune ". Selon Me Olivier Akadjé, à terme, cette opération devrait leur permettre d'atteindre au bas mot mille clubs affiliés à la Fédération. Pour y parvenir, lui et ses collaborateurs entendent associer les premiers magistrats des différentes communes, les maires. " Nous entendons aller vers eux pour qu'ils s'impliquent davantage dans le développement du karaté ", a révélé le collaborateur de Me Vincent Yaï. Car pour lui, le karaté, contrairement à ce qu'en pensent certaines personnes, est une forme d'éducation sociale au service de la jeunesse ivoirienne. A entendre le conférencier, " seule une politique de professionnalisation, à l'instar de ce qu'entreprend Me Roger Ouégnin à l'Asec Mimosas est susceptible de mieux développer le karaté ivoirien. C'est d'ailleurs dans cette perspective qu'il sera procédé aujourd'hui, à l'élection des présidents de Ligue Yopougon. Suivra, le 21 novembre prochain, celle de Koumasi et Cocody.
Eugène Djabia