jeudi 12 novembre 2009 par Le Quotidien

L'ancienne ministre de la justice, Jacqueline Oble, s'est prononcée, hier sur l'actualité politique.

Jacqueline Oble, candidate indépendante à l'élection présidentielle à venir est une femme révoltée. Au cours de la conférence de presse qu'elle a animée hier aux II-Plateaux, Mme Oble a exprimé son désaccord face à ce qu'elle considère comme un manque de considération pour les candidats indépendants. En effet, l'ancienne ministre de la justice dit ne pas apprécier le comportement discriminatoire de la Commission électorale indépendante (CEI) et la RTI à l'égard des candidats indépendants en course pour la magistrature suprême du pays. Nous sommes tous des candidats à l'élection présidentielle, même si on nous qualifie d'indépendants. Ce que notre législation permet d'ailleurs. Mais comment comprendre que nous allons à des élections aussi importantes sans que nous n'ayons aucun représentant dans les structures de la CEI? Pis, la RTI ne couvre pas nos activités, a-t-elle déploré, estimant que les choses se passent
comme s'il n'y avait que les candidats parrainés par les partis politiques. L'ancienne ministre de la justice ne s'est pas arrêtée là. Dans sa colère, elle a souhaité que le désarmement soit effectif avant toute organisation d'élections. Car, pour elle, il y va de la consolidation de la paix à laquelle tous aspirent. Poursuivant, la seule femme candidate à la prochaine présidentielle a recommandé au CPC de fixer une date tenable en raison des étapes qui restent à franchir pour arriver aux élections. Parlant du prochain mandat présidentiel, Mme Oble a dit son choix pour le régime parlementaire. Le régime dans lequel tous les pouvoirs sont entre les mains du président sont dangereux. Il faut que le parlement joue son rôle de contre-pouvoir. C'est ainsi que le pays pourra se remettre sur les rails du développement, a-t-elle expliqué.
José S. Koudou

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