Ils tombent en poussière. Pdci, Rdr, Udpci : Le paradis est en transe. Frileux, les geignards du Rhdp donnent l'impression que leur Eden est devenu une pétaudière. Pis, la géhenne. Ce que regrette le sociétaire Mabri. Qui larmoie parce que la plate-forme des Houphouétistes n'a pu se fondre en une structure politique. Autrement dit, partir en rang dispersé à l'élection présidentielle, équivaut à l'échec de tous face au Président de la République, Laurent Gbagbo. Prise de conscience tardive d'apprenti politicien !? Désenchantement d'apprentis sorciers : " je ne crois pas à des élections le 29 novembre. Je crois qu'il n'est plus question de rêver à des élections à cette date ", peste Mabri. Une gifle au partenaire entêté, le Pdci. Qui jusque-là, s'arc-boute à sa date fétiche : " le 29 novembre ou rien ", " Si les élections n'ont pas lieu le 29 novembre, nous aviserons ", " nous disons à nos militants de rester à l'écoute du mot d'ordre du parti, car pour nous, quoi qu'il en soit, l'élection présidentielle doit avoir lieu le 29 novembre ", et tuti quanti. Après ces menaces voilées, que pensez- vous que le Pdci adoptera comme attitude ? Son porte-voix d'hier, traduit bien le tempérament labile de ce parti. Qui affiche à la " une ", toute honte bue, " le chronogramme électoral : 16 novembre.24 décembre.15 janvier : Les nouvelles dates à retenir ". Mais diantre ! Comment le " 29 novembre ou rien "peut-il devenir, " 16 novembre ", " 24 décembre ", " 15 janvier " alors même qu'on a bandé ses muscles, fait monter le mercure voir la tension sociale, pour une simple affaire de date ? Est-ce sérieux ? Pourquoi une telle surenchère ? Surtout quand on sait que Bédié Konan a participé à la réunion du Cpc où la date du 29 novembre a été entérinée ? Inutile aujourd'hui, de se faire peur. Parce que les ivoiriens qui viennent de loin (crise de septembre 2002) ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils savent distinguer le bon grain (politique) de l'ivraie. Et ce n'est pas le mentor du Rdr qui dira le contraire. Lui de qui ses affidés se jouent à longueur de colonnes. Larmoyant récemment sur le dos de Koné Dossongui, ils écrivaient ceci : " prochainement, nous publierons d'autres articles qui donneront des informations crédibles donnant les détails sur le financement de la rébellion contre Gbagbo par Dossongui, particulièrement par l'achat de téléphones satellitaires Thuraya". Vous avez bien lu : "Financement de la rébellion contre Gbagbo ". Voilà que 24 h après cette révélation, le même journal écrit ceci : " 19 septembre 2002 : Et si c'était un complot de Gbagbo ? " Quel "crabisme "! Faut-il rire ou pleurer de cette masturbation intellectuelle ? Hum !
Douh-L.Patrice
pdouh@yahoo.fr