C'est désormais confirmé. Les employés du secteur éducation-formation n'auront pas leurs nouveaux salaires à la fin de ce mois. Cela leur a été signifié hier, par le Directeur général de la Fonction publique. Selon Aka Koffi qui a reçu ce mercredi le Mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire général et technique, le décalage est dû à la grève observée depuis plusieurs jours par les agents de son ministère pour réclamer leurs arriérés de primes trimestrielles. Cette grève aurait perturbé la transmission, au ministère de l'Economie et des Finances, des dossiers de reclassement. C'est donc tout mécontents que les leaders du mouvement son partis de la rencontre. Au mois de juin, lorsque les formateurs avaient décidé de boycotter les examens de fin d'année pour exiger le début des effets financiers de leur reclassement indiciaire, le chef de l'Etat les avait reçus en sa résidence de Cocody pour leur promettre la satisfaction de leur revendication à partir de fin novembre.
Laurent Gbagbo aurait assuré que les nouveaux salaires seraient pris en compte dans le budget de l'Etat. Sur cette base, les instituteurs, également concernés par la réforme, attendaient du président de la République la confirmation de sa promesse au cours de leur rencontre du 2 novembre. Ils n'ont pas eu de réponse précise.
C.S