mercredi 11 novembre 2009 par Notre Défi

Le lundi 02 novembre dernier, dans son souci absolu de prendre en otage le Fonds de Prévoyance de la Police Nationale, Krouma Mamadou n'a pas failli à sa réputation. Ses mêmes hommes de main ont fait le tour des imprimeries pour menacer les employés afin que ceux-ci n'impriment pas ?'Notre Défi'' à deux jours seulement de sa parodie d'élection qui devait se tenir pour le renouvellement des instances dirigeantes du FPPN.

Nous l'annoncions dans notre précédente publication .Krouma n'est pas prêt à lâcher du lest. Ce que nous ignorions, c'est le fait que cet homme, malgré les années et les jours qui passent, refuse de s'assagir et sortir de sa logique du tout ou rien. Aussi, le lundi 02 novembre dernier, Yara Richard, son pseudo conseiller en communication, qui devrait être nommé directeur en délinquance du Fonds de Prévoyance de la Police Nationale (FPPN) a remis le couvert.

Ce dernier, en compagnie de trois (03) autres quidams ont fait le tour des imprimeries, utilisant le nom du procureur Tchimou et les armes du contribuable pour menacer des employés des imprimeries. A Phoenix Multi-Média, là où le journal du peuple est imprimé, ils y ont élu domicile, les armes au point.

Selon quelques employés que nous avons interrogés, ces bandits dignes d'un film Western y ont débarqué aux environs de 23 heures. Dès leur arrivée, munis d'un article de presse de ?'Notre Défi'' de surcroît, ils ont utilisé le nom du procureur Tchimou pour accomplir leur sale besogne : '' Voyez-vous, ce journal est suspendu pour huit (8) parutions. C'est le procureur Tchimou (ils montreront la photo) en personne qui l'a suspendu. Si vous vous entêter à l'imprimer, on brûle tout, et le procureur vous mettra en prison. Lui, il ne badine pas''. C'est avec ce langage mensonger et les armes qu'ils ont menacé ces ouvriers qui n'ont besoin que de vivre en paix et gagner leur pain quotidien dans l'honnêteté. Ils ont donc refusé d'imprimer le journal du peuple suite aux menaces des envoyés de Krouma Mamadou. Deux jours durant, ces policiers très particuliers, ont fait de leur quartier général, cette imprimerie. Le mercredi 04 novembre, n'en pouvant plus de rester les bras croisés face à ces terroristes, le Directeur de Publication du journal, après avoir contacté certaines autorités pour les informer de cette situation, se rendra au siège du FPPN dans l'intention de demander à Krouma Mamadou et à ses délinquants, quand ils arrêteront d'empêcher une entreprise légalement constituée d'exercer librement ses activités. Comme tout mafieux ou terroristes qui n'aiment que l'obscurité, ces ténébreux resteront enfermés comme des froussards dans leur bureau. Dès l'entrée du Directeur de Publication dans l'enceinte de la CRS II qui abrite les locaux du FPPN, des mouvements de quelques hommes, visiblement des suiveurs de Krouma, qui semblent avoir reconnu monsieur Baté, se dirigeront vers les bureaux de ce dernier. Quelques instants plus tard, ils reviendront interroger le premier des paparazzis. ?'Vous cherchez le bureau du DG ?''. ?'Non, plutôt celui de Krouma Mamadou qui envoie des voyous empêcher l'impression de mon journal''. Leur répondit monsieur Baté.

?'Montez au premier étage à votre droite, ensuite à votre gauche, la première porte, vous verrez le secrétariat''. Pendant vingt (20) minutes d'attente, Krouma et ses chiens de garde resteront enfermés dans leur bureau, demandant à chaque fois à la secrétaire de faire patienter Monsieur Baté. Ce qui est surprenant dans cette affaire, c'est le fait que quelqu'un que vous avez tenté d'enlever, que vous avez fait arrêter, que vous suivez partout, vienne dans vos bureaux, en pleine journée et vous vous cachez comme des gamins qui ont peur d'être fessés par leur père. Des procédures sont en cours. Certainement que Krouma et ses comparses répondront de leurs actes.

Titi Apli Assiane

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