samedi 7 novembre 2009 par Nord-Sud

Les sites ont été définis, les appels d'offres sont clôturés et les entreprises huilent les moteurs.

Les activités de réhabilitation ou de construction des infrastructures routières commencent.

Seulement voilà. L'exécution des projets de construction d'ouvrages communautaires se heurtent souvent à un faible intérêt des populations riveraines. Pis, il arrive qu'un projet d'aménagement, somme toute utile et bénéfique à l'économie locale déclenche la colère de certains riverains. Ces situations rendent généralement problématique l'efficacité du Programme d'ajustement et d'investissement du secteur des transports en Côte d'Ivoire (CI-Past), gestionnaire des projets. Ainsi, à l'orée du redémarrage effectif des travaux financés par la Banque mondiale, les dirigeants de la cellule de coordination explorent des voies nouvelles de sensibilisation et de collaboration des populations bénéficiaires. D'où l'enjeu de la conférence de presse qu'ils ont organisée jeudi à Abidjan. Selon le coordonnateur, Laurent Gnalin, l'objectif est d'impliquer tout le monde dans la réalisation des différents ouvrages. Il s'agit de favoriser le dialogue entre les parties pour une bonne gouvernance autour du projet de développement et de mise en valeur des sites. Cela permet de prendre en compte les besoins variés des habitants. La nouvelle intervention du CI-Past est restructurée autour de deux composantes : entretien, réfection et construction de routes d'une part et sécurité routière d'autre part. Pour M. Gnalin, la nouvelle vision est de traiter durablement des points critiques sur l'ensemble du réseau routier et de contribuer à l'amélioration de la sécurité routière ainsi qu'à la redynamisation du secteur des transports routiers.

L.B

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