samedi 7 novembre 2009 par Notre Voie

La période électorale qui s'ouvre est une période d'interrogations légitimes, d'actions décisives pour orienter et forcer le destin de notre pays, la Côte d'Ivoire. Les souvenirs douloureux et encore présents de ces dernières années nous hantent, et ces élections paraissent pour certains comme la voie expiatoire et l'exutoire de nos tourments internes ; pour d'autres, la clé à une certaine crise identitaire. Ce moment d'interrogations nous amène à partager quelques réflexions avec nos compatriotes, afin d'explorer ensemble certaines implications, pas toujours évidentes afin que dans un élan républicain, les Ivoiriens accordent unanimement et sans ambiguïté leurs suffrages au président Laurent Gagbo, véritable catalyseur de la paix en Côte d'Ivoire, dans la sous-région ouest-africaine et ailleurs sur le continent, depuis son avènement à la magistrature suprême de notre pays en 2000.

De la nécessité d'une réconciliation durable

La Côte d'Ivoire sort d'une crise majeure, mais des éléments historiques existent, nous montrant que notre crise n'est pas unique : des nations (Allemagne, France, USA, Italie, etc.) se sont déchirées dans des guerres fratricides beaucoup plus meurtrières. Ces références historiques nous montrent aussi que les nations qui ont survécu à leurs guerres pour s'élever, sont celles qui ont eu suffisamment de vision et de patriotisme pour se consacrer à l'essentiel.
Si nous le voulons, nous pouvons persister dans nos querelles destructrices qui nous maintiennent à la traîne de la race humaine et nous réduisent à tendre la main, même à ceux qui furent moins nantis que nous il y a quelques décennies. Le choix nous appartient, mais l'expérience d'autres peuples nous montre bien que certaines voies sont sans issue et causent plus de souffrance. Chez nous, rien n'est encore acquis de manière irréversible et l'actualité nous donne des exemples de pays qui ont basculé dans des crises interminables, incapables de s'en sortir. Si nous le voulons, nous pouvons nous en sortir, en nous libérant des liens de la haine et en choisissant d'accompagner ceux qui oeuvrent pour une logique de paix afin de lui impulser la dynamique nécessaire pour la rendre irréversible.
Nous devons permettre à notre jeunesse de rêver, rêver de paix, rêver d'épanouissement, rêver de contribution à la nation, à l'humanité dont nous sommes une partie intégrante, loin du désespoir ambiant. Ces rêves ne peuvent se réaliser que dans la paix et dans l'union. La désunion que certains entretiennent comme instrument politique, n'a jamais servi une nation, elle sert plutôt les ennemis de cette nation, comme le souligne Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de l'Oua (actuelle Union africaine) dans son ouvrage intitulé Et demain l'Afrique :La désunion sert toujours les desseins étrangers en affaiblissant de l'intérieur les Etats convoités et la longue histoire des peuples africains en dit long sur ces hommes d'Etat, et ces princes qui, pour assouvir leurs ambitions politiques ou cupidité personnelle, se sont faits les alliés des ennemis de l'extérieur. Ils ont sombré sous les coups de ceux qui n'ont fait que les utiliser contre leurs propres frères."
Il est donc urgent qu'une autre logique s'impose en Côte d'Ivoire, une logique de dialogue et d'entente entre les fils de notre pays, une logique de l'intérêt national, comme l'a initiée et entretenue le président Laurent Gbagbo dans la gestion de la présente crise. Dans un tel contexte, tout développement deviendra possible, tout rêve deviendra permis.
Le succès des pays émergents d'Asie, présentés il y a peu comme symbole de la misère, illustre ce que peut la volonté humaine alliée à la volonté politique, pour permettre l'éclosion du génie humain, encore en latence sous nos cieux. Nous aussi, nous pouvons réussir les mêmes exploits dans l'union mais, cette union préalable ne peut se faire que sous le leadership d'hommes épris de paix, autant pour leur propre pays que pour leurs voisins et non ceux qui attisent et fomentent la violence ailleurs, cette violence qui souvent les rattrape.
De tels hommes sont plutôt rares parmi les Houphouétistes, qui ont une responsabilité indéniable dans la déstabilisation de la sous-région ouest-africaine, par leur soutien actif aux rebellions, notamment de Charles Taylor, de Foday Sankho et de Jonas Savimbi.

Les houphouétistes et les rébellions en Afrique

Les houphouétistes, regroupés dans le Rhdp, sont responsables de la déliquescence de notre pays et de la sous-région ouest- africaine. Ils ont gouverné ce pays pendant 40 ans et durant tout leur règne, ils n'ont jamais ?uvré véritablement pour la paix ; bien au contraire, ils ont développé, entretenu et soutenu des rebellions en Côte d'Ivoire, en Afrique de l'ouest et ailleurs en Afrique. Les Etats de la sous- région ont connu la paix et un début de normalisation socioéconomique avec l'avènement du président Laurent Gbagbo.
Le Liberia a été la première victime des houphouétistes. Faut-il le leur rappeler, c'est le 24 décembre 1989, qu'a éclaté la guerre du Libéria. Après l'assassinat du président Samuel Doe, malgré la présence de l'Ecomog, force d'interposition de la Cedeao, le Liberia fut plongé dans une guerre totale d'une horreur indescriptible. Après des années d'instabilité, le chef rebelle Charles Taylor, fortement soutenu par les Houphouétistes et leurs amis, prit le pouvoir et régna d'une main de fer, formant avec ses soutiens ivoiriens, un véritable axe du mal qui soutenait les rebellions dans la sous-région. Toutes ces années durant, Charles Taylor et ses amis vivaient tranquillement en Côte d'Ivoire où ils étaient entretenus par nos dirigeants, aux frais des contribuables ivoiriens, sans le consentement de ces derniers. L'un après l'autre, les Etats de la sous-région ont sombré dans le chaos, sous les attaques de rebelles et de mercenaires ambulants : la Sierra-Leone, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry ont basculé dans la violence.
En Guinée-Conakry, le Général Conté ne s'est pas laissé compter, ignorant les injonctions des autorités françaises à négocier un partage de pouvoir avec les rebelles, il a soumis ces derniers à un bombardement intensif et soutenu. Les survivants se sont repliés sur leur base arrière du Liberia d'où ils grossirent les rangs des malfaiteurs errants de la sous-région. Pendant que les rebelles du Ruf décapitaient, violaient et amputaient les populations civiles en Sierra-Leone, le Caporal Foday Saybana Sankho, allié de Charles Taylor, était hébergé et adulé à Abidjan.
Comment les dirigeants de notre pays ont-ils pu s'accommoder de tels individus ? La responsabilité internationale dont ils jouissaient était mise au service de criminels. C'est pourquoi, au moment où ces mêmes responsables houphouetistes sont candidats à la prochaine élection présidentielle pour espérer reconquérir le fauteuil sur lequel ils étaient assis pour déstabiliser les Etats voisins, il faudra qu'ils donnent des explications au peuple de Côte d'Ivoire.

L'avènement de Laurent Gbagbo et l'affaiblissement de l'axe du mal

Dès son accession à la Magistrature suprême de notre pays, Le président Laurent Gbagbo a mis un terme aux soutiens que les régimes houphouétistes et leurs principaux dirigeants accordaient jusque-là aux déstabilisateurs. En cela, Laurent Gbagbo a joué un rôle essentiel pour le retour de la paix dans ces pays et dans la sous-région ouest-africaine.
Il convient de rappeler, que, c'est le 24 décembre 1999, exactement 10 ans, jour pour jour après le début de l'horreur au Liberia, que le régime houphouétiste entra dans une zone de turbulence en Côte d'Ivoire, suite à des luttes internes qui aboutirent à l'éviction du président Henri Konan Bédié. La perte du pouvoir par les Houphouétistes fut complète en octobre 2000 avec l'élection de Laurent Gbagbo, opposant pacifiste de longue date.
L'élection de Laurent Gbagbo affaiblit l'axe du mal. Les Houphouétistes et leurs amis français devinrent inquiets, d'autant plus que, le président Gbagbo serait à leurs yeux, imprévisible. Il aurait un esprit indépendant qui ne dirigerait pas la Côte d'Ivoire selon les diktats de Paris. Pour les autorités françaises, c'était bien la première fois depuis Sékou Touré en 1958, qu'un dirigeant d'Afrique noire aspirait à un tel niveau d'indépendance. Ce dangereux précédent devait être immédiatement corrigé pour ne pas faire école et compromettre les importants intérêts de la France sur le continent africain.
La réponse à ces inquiétudes franco-houphouétistes nous fut donnée dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2002, une nuit longue et traumatisante pour les Ivoiriens, brutalement tirés de leur sommeil par le bruit effroyable des armes de guerre.
Dans un coup minutieusement planifié et bien coordonné, des hordes de mercenaires en provenance de nombreux pays, conduits par des militaires ivoiriens en exil, envahirent la Côte d'Ivoire à partir de pays limitrophes pris comme leur base arrière.
Mis en déroute et pourchassés par les forces loyalistes, les assaillants furent progressivement délogés des villes du sud jusqu'à Bouaké, où les Français usèrent de subterfuge pour créer un kyste et les réorganiser. La Côte d'Ivoire fut divisée en deux, avec un nord occupé par la rébellion et un sud loyaliste.
Cependant, la tentative de faire de la Côte d'Ivoire un noman's land où la France aurait rapatrié tous ses indésirables a échoué, de même que la tentative de mettre par la force quelqu'un à la solde de la France pour gérer la Côte d'Ivoire s'est également soldée par un échec, grâce à la détermination, au courage politique et à la vision du président Laurent Gbagbo, soutenu par la majorité des ivoiriens.
Les revendications des rebelles étaient identiques à celles du RDR, parti politique " houphouétiste", qui fut fortement impliqué dans le coup d'Etat militaire de décembre 1999 contre le Pdci, son principal allié aujourd'hui. Des chefs rebelles ont affirmé avoir pris les armes, massacré des innocents, commis toutes sortes d'abominations, pour que le président du Rdr devienne président de la Côte d'Ivoire.
Certes, l'ambition morbide de certains peut conduire à des désastres et toute la Côte d'Ivoire sait que l'histoire du Rdr rythme avec la violence. Son implication dans cette guerre apparaît comme la suite logique de son parcours et la mise à exécution des nombreuses menaces directement lancées par Allassane Ouattara, son président mais, les moyens déployés, autant militaires que logistiques, le niveau de coordination très sophistiquée, l'enthousiasme débordant et le soutien sans faille de la presse et des autorités françaises à la cause des rebelles, ont très vite convaincu les esprits avisés que des intérêts bien plus puissants étaient également de connivence. Le doute fut définitivement levé en novembre 2004, lorsque devant les échecs répétés des rebelles, la France intervient directement pour tenter un coup de force, ôtant brutalement le masque et faisant des milliers de victimes. Nous connaissons la suite de l'histoire. Mais tout cela n'a pas marché et notre pays s'achemine allègrement vers la paix. Ailleurs, dans la sous-région, après des années de souffrance et d'indifférence, une force internationale (anglo-guinéenne) intervient pour détruire le Ruf, suite à la capture de 500 " soldats " onusiens. Foday Sankho fut arrêté. L'homme qu'on recevait avec empressement dans les palais de Yamoussoukro, de Monrovia et d'ailleurs entre autres, devint un homme seul. Informé de ses crimes odieux, aucun pays de la planète ne voulut l'accueillir pour lui prodiguer les soins que nécessitait sa santé et en juillet 2003, il mourut en prison. Avec la disparition de Foday Sankho, les Houphouétistes perdirent un allié clé, mais la Sierra-Leone retrouva la paix.
Au Liberia, Charles Taylor se retrouva entouré de régimes hostiles qui ne partageaient pas son activisme meurtrier et menacé par ses propres rébellions, notamment le Lurd et le Model. Coupé de tout soutien direct de ses alliés, il fuit le Liberia pour éviter une défaite humiliante et fatale, et se réfugia au Nigeria, en août 2003, soit un mois après la mort de son ami Foday Sankho qu'il connut pendant leur stage dans les camps de formation terroriste.
En 2006, le président Obasanjo, en partance pour les Etats-Unis, le livra à la justice internationale sur injection des Américains qui l'accusaient d'avoir hébergé des membres d'Al Qaida. C'était la condition pour être reçu à la Maison Blanche. Les Houphouétistes venaient de perdre ainsi un autre allié clé, mais le Liberia retrouva la paix.
L'élection du président Laurent Gbagbo a eu des répercutions bien au-delà de la sous-région ouest-africaine et permis de relancer les chances de paix dans des pays aussi lointains que l'Angola. Jonas Savimbi qui ne pouvait plus continuer ses activités de destruction à partir de notre pays, est allé se faire voir ailleurs et, fidèle à ses objectifs guerriers, il rejeta les opportunités de devenir un homme d'Etat respectable, pour se faire "butter" dans un maquis angolais en 2002, mettant ainsi un terme à près de trente ans de souffrance dans ce pays frère. Une fois de plus, les Houphouétistes perdirent un allié clé, mais les Angolais retrouvèrent la paix. Il est très curieux que les Houphouétistes qui "professent la paix", soient alliés à des déstabilisateurs d'Etats, et ces quelques exemples ne constituent en rien une liste exhaustive de pays où leur politique a causé la désolation et laissé des meurtrissures indélébiles. C'est pourquoi, certains observateurs pensent que la Côte d'Ivoire a traversé sa tribulation pour le mal fait aux autres pays. Les cris de détresse des Libériens, Sierra Léonais, Angolais pour ne citer que ceux-là semblent avoir eu un écho dans les cieux et nous avons payé pour le soutien que nos dirigeants houphouétistes ont accordé aux tortionnaires de peuples frères et amis des Etats voisins et d'ailleurs.
En Côte d'Ivoire, beaucoup de nos frères qui avaient pris les armes contre leur propre pays ont compris que quels que soient nos différends politiques, cela n'était pas la voie et certains oeuvrent à mettre fin à cette crise et à renforcer l'union entre les fils de ce pays. Le président Blaise Compaoré est aujourd'hui facilitateur de la nouvelle alliance entre ivoiriens. Dans un tel contexte, qui d'autre les Ivoiriens doivent élire lors des prochaines élections ? Celui qui est rentré défendre son pays alors en feu et en flamme, pour semer les graines de la paix à la fois chez lui et dans les autres pays, ou bien ceux qui "se cherchent" précipitamment dans les chancelleries étrangères dès les premiers coups de pétard ?
La question ne devrait pas se poser et tous les sondages qui donnent le président Laurent Gbagbo vainqueur, loin devant ses adversaires, dénotent de la maturité des Ivoiriens. Malgré cette embellie, il y a cependant des risques de réactivation des réseaux destabilisateurs.

Précarité et risque de réactivation des réseaux de déstabilisation

Alors que nos pays émergent péniblement de l'horreur de la guerre et construisent une paix encore fragile, l'arrivée au pouvoir des "Houphouétistes" en Côte d'Ivoire pourrait réactiver les réseaux de déstabilisation qui ont causé tant de destruction : certains se reconvertissent en hommes de paix mais, leur passé ne peut que susciter des inquiétudes. Les milliers d'anciens combattants dans la sous-région et dans les zones septentrionales de la Côte d'Ivoire, livrés à la misère, constituent une source importante de mercenariat au service du plus offrant.
Les richesses naturelles de la sous-région restent toujours exposées à la cupidité des néo-colons qui recherchent la moindre occasion pour intervenir, en support à leurs suppôts locaux. Récemment, nous avions entendu le ministre français des Affaires étrangères, écumant d'arrogance et de mépris, proposer d'envahir la Guinée. Quelques semaines auparavant, son patron menaçait de "nettoyer" Abidjan, comme s'il parlait de la racaille des banlieues françaises. Il y a quelques semaines, un autre ministre français enjoignait aux Ivoiriens de tenir leur élection absolument à la date du 29 novembre 2009.
Ces officiels à l'esprit moyenâgeux ignorent certainement que 90% de la population de la Côte d'Ivoire n'a pas connu la colonisation française et est terriblement irritée par de telles déclarations et injonctions venant d'une puissance étrangère, responsable en grande partie de leur malheur, même lorsqu'elle les considère nulles et non avenues. Ces officiels dont le pays porte la responsabilité du malheur des Ivoiriens et de nombreux autres citoyens en Afrique, ne peuvent convaincre personne, que leur agitation soit liée à une quelconque considération de droits de l'homme, encore moins à l'avènement de la démocratisation lorsque dans les pays "amis ", la France soutient des dictatures ou impose des monarchies.
Au Niger, les rebellions Touareg se sont brusquement calmées dès que les positions nationalistes se sont assouplies et que la France a trouvé son compte dans l'exploitation de l'uranium. conséquence, la société Areva acquiert désormais l'uranium nigérien au quart du prix mondial, au grand dam du développement de ce pays frère.
En Côte d'Ivoire, Monsieur Allassane Dramane Ouattara, très proche de la France a un souci essentiel à savoir, d'après ses propres déclarations, régler à sa manière, la question de la nationalité, dès son accession au pouvoir, c'est-à-dire certainement attribuer la nationalité ivoirienne à tous les étrangers pour lui garantir un électorat captif à vie. C'est pour cela que la question des 1911254 inconnus aux fichiers historiques devrait concerner au plus haut niveau tous les Ivoiriens qui ont une conscience nationale et que nous devons montrer la plus extrême intransigeance sur cette question.
En tout état de cause, le retour des Houphouétistes au pouvoir en Côte d'Ivoire, dans le contexte actuel plutôt précaire, risque de replonger la sous-région dans la spirale funeste et macabre de la violence. Cette option n'est pas une fatalité, le peuple ivoirien a une alternative, elle a le choix d'élire le candidat Laurent Gbagbo.

Allons aux élections

Il est vrai que la presse nous relate souvent des écarts, des mauvaises gestions et des comportements indélicats, quelquefois parmi ceux-là mêmes qui bénéficient de la confiance du candidat Laurent Gbagbo et qui se devaient donc de maintenir haute et intacte la poche de moralité et d'espérance, rejetant les comportements tant décriés d'antan. Cela suscite un sentiment naturel de répulsion. Répulsion de constater le manque d'idéal et de respect pour le pays et pour les nombreux martyrs qui ont payé de leurs vies pour l'avènement d'une poche de moralité dans la politique ivoirienne. Répulsion de constater une indifférence face à la misère et à la paupérisation de la population. Cela suscite enfin un sentiment d'urgence pour une élection rapide afin que le président Gbagbo puisse mettre en place un gouvernement homogène et compétent, répondant de lui, un gouvernement différent des "groupements d'intérêts divergents et souvent contradictoires", en place depuis Marcoussis. Le président de la République n'a eu aucune hésitation à se séparer de ceux dont la culpabilité fut établie, ou sur lesquels pèsent de forts soupçons, montrant une fois de plus, la voie à ses adversaires. C'est nouveau en Côte d'Ivoire et cela présage de l'Etat de droit vers lequel nous évoluons. Nous ne devons donc pas, par ignorance, ou par un idéalisme mal inspiré, devenir complices de nos adversaires qui, de façon hypocrite, cherchent à imputer les tares qu'ils ont eux-mêmes introduites dans la société ivoirienne, à celui qui ?uvre à son redressement. Nous ne devons pas participer à l'affaiblissement du camp présidentiel, qui représente un réel espoir de progrès tant sur le plan économique que social et dont nous en avions eu les prémisses pendant les deux brèves années qui ont précédé la guerre (2000-2002), là où ses adversaires ne présentent que des slogans et autres incantations comme programme de gouvernement. Allons donc aux élections, compatriotes, allons élire Laurent Gbagbo, candidat des Ivoiriens, pour qu'ensemble, nous puissions célébrer une ère nouvelle, célébrer la mort convulsive du néo-colonialisme dans notre pays.

Fait à Abidjan, le 3 novembre 2009
Bertin G. Kadet
Secrétaire national du Fpi

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