Ouvert officiellement lundi à Abidjan, le 1er congrès ordinaire du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) s'est déporté dans la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, Yamoussoukro. Précisément au Cafop de la cité. Où des travaux se sont poursuivis sous formes de communications. Au regard du thème central, " Le syndicalisme pour une école de qualité dans une Côte d'ivoire post-crise ", Midd entend, selon les communications, faire sa mue. Et de revoir quelles attitudes tenir face aux nouvelles exigences. Notamment, dans une Côte d'Ivoire post-crise. "C'est fort de ce thème que Yao Yao Paul, assistant coordonnateur du programme Formation/Education à Save the Children, a entretenu les enseignants sur la problématique du droit des enfants à l'éducation. Qui, pour lui, doit guider tant les parents, l'Etat et surtout les enseignants dans leur profession" Droits des enfants et des alternatives aux punitions physiques a motivé cette rencontre d'échanges. Permettant ainsi au conférencier de rappeler l'interdiction aux enseignants d'user de la violence physique ou morale comme règle d'enseignement. " Le gouvernement ivoirien a mis fin aux différentes punitions physiques et humiliantes dans le milieu scolaire ", a-t-il dit. Car, a ajouté Yao Yao Paul, cela participe de la réforme du système éducatif ivoirien. En proie à beaucoup de difficultés. Notamment le taux de déperdition le clivage entre filles et garçons, entre région. Non sans déplorer des cas de mariages forcés et des violences de quelque nature qu'elles soient faites aux enfants. " Nous assistons à un système éducatif qui méprise le droit des enfants". Et pourtant, a-t-il noté, la Côte d'ivoire est signataire de la Convention des droits des enfants (Cde). "Nous invitons à appliquer le professionnalisme en s'appropriant les mesures alternatives de punitions. Qui sont connues sous l'appellation de disciplines positives. L'usage de la violence est interdit, désormais, à l'école", a recommandé, le conférencier aux participants du congrès. Qui ferme ses portes samedi prochain. Non sans avoir produit des recommandations.
Toussaint N'Gotta