lundi 2 novembre 2009 par Le Journal De L'Economie

Près de 50 ans après l'indépendance de la Côte d'Ivoire, l'industrie minière demeure encore
naissante. Un peu moins de 1%, telle est la contribution du secteur au PIB ivoirien. On est bien loin de l'objectif étatique de faire de ce secteur le second souffle de l'économie ivoirienne.

Nos ressources minières sont à peine exploitées''. Ainsi s'exprimait le président ivoirien, Laurent Gbagbo le 7 Août 2009 au cours de la célébration du 49ème anniversaire de son pays. Ces propos sont révélateurs du retard qu'accuse le secteur minier dans le développement de la Côte d'Ivoire. Quand bien même des dispositions ont été prises depuis longtemps pour le développement de ce secteur. Le 3 avril 1962 la société d'Etat dénommée SODEMI (société pour le développement minier) a été mise en place dans le but de faire de la recherche minière, l'inventaire de toutes les substances minières du sous-sol ivoirien et de procéder plus tard, à la mise en valeur du potentiel minier national à travers l'acquisition de titres miniers, la signature d'accords de partenariat avec des sociétés minières crédibles, la prise de participations dans les projets miniers majeurs du pays, etc. La SODEMI a, à cet effet, réalisé plusieurs travaux qui lui ont permis d'établir une carte géologique. Aujourd'hui, le taux de couverture géophysique de la Côte d'Ivoire est de l'ordre de 80%. La commission minière interministérielle (COMINE), la direction des mines et la direction de la géologie devraient elles aussi participer au développement du secteur réglementé par un ensemble de textes dont le Code Minier, qui stipule que 10% du capital des entreprises minières exerçant en Côte d'Ivoire doit être détenu par l'Etat.

Par Marius Nouza

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