En vue de booster la Décision de Yamoussoukro, prise il y a dix ans, les ministres en charge de l'Aviation civile de l'Afrique de l'ouest et du Centre se concertent depuis hier, à Yamoussoukro.
1999-2009. voilà dix (10) ans que les ministres africains en charge de l'Aviation civile ont signé à Yamoussoukro, la Décision relative à la libéralisation de l'accès aux marchés du transport aérien en Afrique. Décision qui porte le nom de la ville natale du premier Président de la Côte d'Ivoire moderne, Décision de Yamoussoukro. Cette signature a été suivie immédiatement par celle d'un engagement non moins important, en vue d'accélérer la mise en ?uvre de la Décision. A savoir le mémorandum d'Entente pour la mise en ?uvre de ladite mesure signée par 23 ministres en charge de l'Aviation civile en Afrique de l'ouest et du centre, le 14 novembre 1999. La signature de ces documents importants atteste de la volonté politique des premiers responsables du secteur à sortir le transport aérien de l'état de crise endémique dans lequel il se trouvait, à n'en point douter, constitue le point d'ogre de la rencontre des ministres de tutelle à cet effet. Rencontre précédée des travaux des experts. Aux fins d'un "examen sans complaisance du niveau de mise en ?uvre de la Décision de Yamoussoukro dans les Etats de l'Afrique sus nommés". "Cet examen permettra de relever l'ensemble des faiblesses dans l'application de ladite Décision et les raisons des insuffisances constatées afin de soumettre à la réunion du Conseil des ministres chargés de l'Aviation civile en Afrique de l'Ouest et du Centre, prévue aujourd'hui, des recommandations pertinentes à même d'insuffler un nouvel élan à la Décision. Dont la mise en ?uvre effective reste vitale pour le développement du transport aérien sur notre continent ", a fait remarquer Silué Sinaly, représentant le ministre ivoirien des Transports. Qui présidait la cérémonie d'ouverture des travaux à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Pour sa part, Jules Gogoua, chef de programme principal Transport, représentant le Commissaire chargé des Infrastructures de la Cedeao, il urge que des recommandations sont prises. Car, a-t-il souligné, les compagnies aériennes étaient fortement sous capitalisées. Ce qui rendait, a-t-il ajouté, très difficile le renouvellement des flottes d'avions et mettait en péril leur compétitivité face à la concurrence étrangère, les connexions aériennes tant insuffisantes, éprouvantes avec des tarifs élevés. "C'est pourquoi, j'invite tous les participants à plus de travail. Nous avons une obligation collective de résultat vis-à vis de nos populations. Car, dans une région aussi vaste que l'Afrique de l'Ouest et du Centre (), le Transport aérien devrait être le meilleur vecteur de l'intégration régionale ", a conclu Jules Gogoua. A la séance des experts. Notons que la clôture des travaux est prévue pour vendredi prochain. Et le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo y est annoncé.
Toussaint N'Gotta