Des sorciers, avec la complicité de son père, sont en train tuer, à petit feu, Adèle Gnagra, l'épouse du président du conseil général de Lakota.
Jean-Claude Gnagra, président du Conseil général de Lakota, est dans la tourmente depuis quelques mois. Si rien n'est fait, il risque de perdre sa femme, Adèle Gnagra, pour toujours. Elle a quitté son foyer pour se réfugier chez le Révérend Pasteur Gnépoua Lazare, responsable de l'Eglise Méthodiste Unie de Côte d'Ivoire, Circuit d'Adiaké où elle lutte actuellement contre la mort. Elle y est pour être délivrée des griffes de la confrérie des sorciers de son village, Akabréboua, localité de la commune de Lakota. Précisément à quelques mètres du corridor sur l'axe Lakota-Gagnoa. Toujours selon nos sources, c'est d'ailleurs le père d'Adèle Gnagra, Okobé Oli Jean, membre de la confrérie des sorciers du village, qui a délivré sa fille, il y a deux (2) ans, pour, dit-il, payer sa dette. Faits qu'il a lui-même avoués, courant octobre 2009, lors d'une séance de délivrance dans une église de Lakota. C'est moi qui ai livré ma
fille à ma confrérie. Il était temps que je livre une personne qui m'est chère. Parce que j'ai tué, mangé et détruit l'avenir des enfants des autres. Alors, c'est mon tour de donner ma fille Adèle. Je l'ai donc livrée et elle est condamnée à mourir. C'est une décision qui est irrévocable et je n'y peux plus rien, a-t-il révélé publiquement. Suite à cet aveu, une plainte a été déposée au commissariat de police de Lakota contre Okobé Oli Jean pour meurtre. Interpellé, le sorcier n'a pas fait de difficulté à confirmer ses aveux à la police. Ce qui a nécessité son arrestation et son déferrement devant le parquet du tribunal de première instance de Lakota où lui et ses complices, ont été jugés et condamnés à une peine d'emprisonnement ferme.
Pour délivrer Adèle Gnagra, son époux et l'homme de Dieu ont convenu de la mettre sous la protection divine, à travers le Révérend pasteur Gnépoua Lazare. Depuis lors, selon nos sources, l'état de santé d'Adèle s'améliore. Cela grâce aux prières quotidiennes de l'homme de Dieu. Selon le père d'Adèle, elle est condamnée à mourir. Mais nous savons qu'en Jésus-Christ, la décision d'un sorcier n'est rien et que ses ?uvres ne valent rien devant Dieu. Aujourd'hui, Mme Gnagra Adèle est sous la couverture et les regards de Dieu et Okobé Oli Jean et son clan son sous les verrous, se réjouit le pasteur.
Dali Edison