lundi 26 octobre 2009 par Le Temps

Passer au scanner la gestion de Gnamien Konan et celle de Alphonse Mangly, c`est immanquablement comparer les deux gestions. Du fait de leur proximité. Gnamien Konan reste dans la mémoire collective comme un gestionnaire opiniâtre qui a su conférer à la douane ses lettres de noblesse. Mais de là à penser qu`en dehors de Gnamien Konan, plus personne ne peut gérer avec maestria la douane, c`est faire injure aux Ivoiriens. La réussite de Gnamien, c`était aussi la réussite de Mangly, son ex-adjoint, c`était aussi la réussite de tous les responsables des différents départements. Tout comme un éventuel échec de Mangly serait aussi imputable à ses collaborateurs immédiats. Faire croire qu`en dehors de soi, personne ne peut remplir une fonction est simplement nauséeux. La douane suscite aujourd`hui, la convoitise parce qu`elle a été placée à un niveau respecté et respectable par des hommes et des femmes qui ont à c?ur de mener la résistance économique de leur pays. Leurs efforts ne sauraient être à l`effort d`un seul individu qui, piqué par une crise de mégalomanie, joue à fond le jeu. Des gens qui se recrutent aussi bien dans l`administration douanière qu`au sein de la famille politique de l`actuel Dg veulent le poste d`Alphonse Mangly. Ils l`auront sûrement. Parce que Gnamien a fait les douanes. Mangly poursuit l`oeuvre. Après lui, quelqu`un d`autre apportera sa touche. Et ainsi de suite. Personne n`est irremplaçable. Penser le contraire, c`est faire preuve de cécité intellectuelle. Il est temps qu`on sorte de ces intrigues de peaux de bananes et autres pamphlets au vitriol dans une certaine presse aussi sulfureuse que ceux qui commanditent les articles.

Tché Bi Tché

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