Plus rien ne va dans le camp du parti de Laurent Gbagbo à Yamoussoukro. Après Akpéssèkro, Aboukro et Suibonou, c'est le tour des militants Fpi de Kami, de prendre le chemin de retour de la maison du parti sexagénaire. Au nombre de quarante et cinq (45), ceux-ci ont décidé le mercredi 14 octobre dernier à la place du marché, devant le délégué Gnrangbé Kouacou Jean, des secrétaires généraux de section, la chefferie traditionnelle et des militants de la section Kami-Cafop-Séman dirigé par le permanent Kouadio Paul, de tourner définitivement dos au parti des frontistes. Et cela le porte-parole des transfuges du camp Fpi, M. Ahoko Kouassi Dimitri l'a exprimé en ces termes : "Nous avons cru à un moment donné à une lueur d'espoir que brandissait le Fpi à savoir l'école gratuite, l'assurance maladie universelle, les reformes dans la filière café-cacao, la résolution des problèmes des étudiants. Et pourtant tout cela n'était que mensonge. C'est pourquoi c'est avec fermeté, respect, engagement et par amour-propre de notre pays que mes amis et moi revenons à la maison. C'est-à-dire au Pdci-Rda. Pour vous aider à relever la Côte d'Ivoire du déclin orchestré par Laurent Gbagbo et le Fpi." Quant au Délégué départemental Gnrangbé Kouacou Jean, il a remercié ses jeunes frères qui ont accepté de revêtir les couleurs du parti conduit par Henri Konan Bédié avant de fustiger le comportement honteux des refondateurs. "Je vous remercie chers jeunes frères. Parce que vous avez compris et bien compris. Aujourd'hui vous avez bien parlé. Car vous avez vu la vérité. La vérité est que le Fpi a abusé de vous, s'est moqué de vous en vous disant que des mensonges. Il y a eu la guerre mais cela ne les a pas empêchés de s'enrichir. La refondation a hypothéqué votre avenir, l'avenir de la jeunesse. Il y a des gens qui ont échoué à tous leurs examens à l'université et qui sont aujourd'hui milliardaires. Il est temps qu'on nous dise où va l'argent de l'électricité que la Côte d'Ivoire vend aux autres pays. L'argent collecté sur les marchés, comment il est utilisé. Car aujourd'hui, toutes les routes sont dans un piteux état. Les ordures ne sont pas ramassées du fait que les trésors ne payent pas les entreprises commises à la tâche. C'est pourquoi je vous félicite d'être revenus chez vous. Allez dire à tous vos amis qu'au Fpi il n'y a rien. Et que sans le Pdci-Rda, la Côte d'Ivoire ne peut pas vivre. Au jour des votes, que tous les villages Akouè fassent 100% pour le Président Bédié, le digne héritier de notre papa Houphouët-Boigny. Car c'est ici que la racine du Pdci se trouve "
Jean Paul Loukou à Kami