lundi 19 octobre 2009 par Le Temps

Les délégués du personnel du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (Fgccc) ont animé hier, à Abidjan, une conférence. Objectif; attirer l'attention du Président de la République, Laurent Gbagbo, sur leur misère depuis la campagne 2007-2008 de la commercialisation du café-cacao. Leur porte-parole, Eugène Grébé, a fait savoir que le fonds dont la mission essentielle est l'accompagnement des coopératives auprès des banques pour leur financement, a été déchargé de ses fonctions. Une situation qui a contraint, la direction générale par intérim à mettre aux mois de juin et juillet derniers, les 70 agents en chômage technique. Le temps, pour la direction générale par intérim et les actionnaires de la structure à savoir les coopératives (42%) et le secteur privé (24%) de s'asseoir pour trouver des solutions idoines. Malheureusement, rien n'a été fait. A telle enseigne qu'aujourd'hui, les agents sont laissés pour compte. "Cela fait quatre mois que nos salaires ne sont pas virés. Nos cinq mois d'arriérés de salaires ont été payés par le Comité de gestion de la filière café-cacao. Aujourd'hui, on nous apprend que nous ne sommes pas pris en compte dans les missions de ce comité", a fait savoir, le porte-parole des délégués. Qui appelle de vive voix l'Etat de Côte d'Ivoire qui détient 10% des actions du fonds et particulièrement le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo à la rescousse. Non sans lui demander d'user de toutes ses prérogatives pour inscrire leurs préoccupations qui se résument en la sécurisation de leurs emplois et le paiement régulier de leur salaire dans la future reforme de la filière, dont les travaux lui ont été remis le mercredi dernier

J. A.
attjoseph@yahoo.fr

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