lundi 19 octobre 2009 par Nord-Sud

C'est dans une affaire d'abus de confiance que l'autre délit de Lirin Hervé Jean Marc le rattrappe : le vol de chèques. A Dabou où il travaille dans une société de transformation de caoutchouc, Jean Marc fait main basse sur le chéquier de son patron. Le premier chèque qu'il tente d'encaisser est d'un montant de 2 millions de Fcfa. Il a été émis à l'ordre de B.O, en juillet 2009. Pour plus de prudence, les responsables de la Sgbci préviennent B.S, son patron, de ce qu'un chèque de 2 millions de Fcfa leur a été présenté en son nom. Tout de suite, B.S. fait opposition. Contacté, B.O, l'homme qui a endossé le chèque, affirme qu'il lui a été remis par Jean Marc. En retrouvant son chéquier B.S constate que ce sont 14 feuillets qui ont disparu. Il fait opposition à tous les chèques émis. Par contre, il ne fait rien pour arrêter son voleur. Et le 12 juillet, Jean Marc remet ça. Il détient toujours les 14 feuillets qu'il a arrachés du chéquier de son patron. Munis de l'un des chèques, il se rend chez une créancière à qui il doit 800.000 Fcfa. Il avait demandé un prêt à cette dernière pour faire dédouaner des ordinateurs arrivés au Port d'Abidjan. A défaut de pouvoir payer l'argent de la dame, il va lui proposer un chèque de 800.000 Fcfa, frauduleusement soustrait à B.S. Lorsque la dame se présente à la banque on lui signale que le chèque a été volé. Elle porte plainte contre Jean Marc non pas pour vol, mais, pour abus de confiance portant sur 800.000 Fcfa. B.S., le patron de Jean Marc, est entendu à la police économique. Il fait état de ses chèques volés. Portera-t-il plainte ? On l'ignore. Ce dont on est sûr, c'est que Jean Marc ira s'expliquer devant le juge des flagrants délits.

Raphaël Tanoh

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